samedi 30 mai 2009

Greve des étudiants : la solution finale

Récupérer 3 mois de grève en 3 semaines... Les solutions extrêmes pour les examens se profilent déjà...

Adieu l'Ami Bidasse...

Un dernier regard sur ces officiers du 33e RI d'Arras... Loin des tranchées, loin de la concription, trop près des restructions... C'est la fin de l'Ami Bidasse...
3e Régiment du Génie 1871-1939
33e Régiment d'Infanterie vers 1873-1923
233e Regiment d'Infanterie (Réserve)
5e Regiment Territorial d'Infanterie
1 Bataillon du 43e RI aprés 1923
201e Régiment d'Infanterie mobilisé en 1939
411e Régiment de Pionniers mobilisé en 1939
probablement un certain nombre de Bataillons du Génie mis sur pied par le Depôt du 3e Génie en 1939
7e Régiment de Chasseurs 1964-1993
18e Régiment de Chasseurs (Réserve)
525e Groupe de Transport
1948>>>525e Régiment du Train 1978-199?
601e Régiment de Circulation Routière 1994

et maintenant que ce dernier est dissous... Plus rien... Qui se souviendra de l'Ami Bidasse, natif d'Arras... chef-lieu de Pas-de-Calais ?

trouver une occasion de trinquer? euhhhh


souvenirs portuaires

Le Jean Schneider à quai dans les années 50 ... et avec un peu d'attention, vous discernerez les travaux (encore !!!) du beffroi de Saint-Eloi.

Jean-Marc cardon ou le retour de Brûle-Maison




Jean-Marc Cardon vous propose de faire revivre les belles heures de Brûle-Maison, le conteur lillois à la verve légendaire
voici en subsistance ce qu'il a confié à Histoires du Nord
"Je me transforme de temps en temps en Brûle-Maison.
C'est mon identité de conteur.
De conteur régional même !
En effet, je m'efforce de faire connaître les histoires de l'histoire de notre région !!!
Avec une prédilection pour la région lilloise.
Notre histoire regorge de récits absolument fantastiques et il faut voir les airs surpris et les yeux en points d'interrogations quand je conte et raconte les histoires de la région !!!
Nous partageons la même passion !!! et le même plaisir de faire connaïtre...
Il existe des conteurs bretons, kabyles, hindous et serbo-croate !!!
Je suis un conteur de la flandre lilloise ou des pays bas français.
Et, il y en a des choses à raconter !!!
Avec toute ma sympathie.
Jean Marc Cardon
Le Conteur Brûle-Maison"
pour le contacter : cardon.amornnad@neuf.fr

Croisement dangereux sur l'autoroute de la Mer du Nord





Je te vois !


wallpaper 1440 * 900 : regard


Relique

Au bout de la digue de Bray-Dunes, une dernière relique de l'Atlantikwall monte une garde dérisoire... face à l'épave du Devonia, ce dernier Blockhaus attend une invasion qui ne viendra... jamais...

et ils volèrent le vent !




au calme sur le sable bray-dunois

Bray-Dunes, un dimanche soir, rien, pas de bruit, plus de promeneurs, juste le passage silencieux des chars à voile qui doublent les reliques de l'épave du DEVONIA, le vapeur à aubes échoué lors de l'opération DYNAMO. Les oiseaux de mer fondent sur les baches où sont piégés leurs repas... Quant au soleil, il joue avec les derniers nuages avant de fondre dans la mer germanique...




L'été approche, vivez le avec plumefactory !

L'été approche, pourquoi ne pas apprivoiser le vent avec le plume kart ? Léger, maniable, il se plie TOTALEMENT pour se cacher dans le coffre d'une voiture... Tellement simple que même des enfants peuvent le manier sans difficulté aucune. Et en plus, c'est une création locale... Tous les renseignements sur le site du créateur et fabricant : http://www.plumefactory.fr/








La Vierge de Dunkerque




Découverte en 1403 près d'une trop rare source d'eau douce lors de la construction des remparts bourguignons, la petite statue de la Vierge refusait obstinément de rester à la place que les Dunkerquois lui avaient assignée... A chaque fois, elle s'obstinait à revenir au même endroit... Difficile de faire autrement que de lui bâtir une chapelle, maintes fois reconstruite depuis, où les marins et autre Dunkerquois lui rendraient le culte, la sortant une fois l'an pour la procession du 15 août. Patronne et protectrice des marins, la "Petite Chapelle" accueille tant de témoignages et de gages de foi qu'une journée ne suffirait pas pour tous les lire. Il faut profiter de ce havre de paix, de la sérénité qui se dégage de cet ex-voto gigantesque pour saisir le sens de la foi populaire et bénéficier en même temps, d'un moment où le temps suspend son vol et les tracas s'apaisent...

en simple action de grâce

Sur les murs de la Chapelle de Notre-Dame des Dunes, des plaques et des tableaux de navires, innombrables, en remerciement, autour de sa statue, de très nombreux coeurs d'argent l'accompagnent, sur les rebords des fenetres, des maquettes, tout comme celles qui pendent sous sa voûte, autant d'ex-voto, de témoignages de foi, de remerciements, d'actions de grâce pour celle qui a veillé sur les marins au moment du danger ou simplement sur les familles dans la peine...









sous le regard de Notre-Dame

Calme, sérénité, un moment de tranquillité sous la voute en carène de la Petite Chapelle...

Un nouveau chef de corps à la tête des Canonniers Sédentaires

Hier, au son des cors et sous les drapeaux du régiment, le Bataillon des canonniers sédentaires de Lille (BCSL) a accueilli son nouveau chef de corps, le colonel Parent.

Le corps militaire des Canonniers de Lille fut créé en 1483. Chaque période charnière de l'histoire de France et de Lille s'est faite avec lui. Dans les textes cinq fois séculaires, une seule tête devait diriger le bataillon. La disparition du service militaire et la dissolution des corps de réserve ont fait de cet ancien centre de recrutement, rue des Canonniers à Lille, un musée accueillant un corps et une institution associative, avec, à leur tête, un chef de corps et un président. Hier, la règle a repris le dessus car le colonel Philippe Parent a revêtu la double casquette.

Après avoir remercié et salué le colonel Fernand Blandin, chef de corps sortant, le général de division Jean-Paul Monfort a pu clamer : «Colonel Parent, prenez le commandement du régiment», intronisant ainsi le 26e chef de corps des Canonniers.

Longue vie aux Canonniers
Après trente-quatre ans de réserve, formateur à Bitche et membre du conseil d'administration du BCSL depuis quatre ans, le colonel est un militaire réserviste de longue date. Mais son rôle n'est plus sur le terrain. Le BCSL, en dépit d'une capacité de cinquante hommes, ne partira plus sur le front. Sa mission ? «Pérenniser et favoriser le rayonnement du bataillon», lui communique le chef de corps sortant.
Cette intronisation est surtout le moyen de rajeunir d'une génération le bataillon, et de placer un formateur cadre capable d'élargir le rang des Canonniers.
Sous l'hospice de sainte Barbe, la protectrice des canonniers, le colonel a terminé son discours d'un fort et joyeux : «Et par sainte Barbe... Vive la Barbe.» •
M. B
In LA VOIX DU NORD, édition de Lille du 30 mai 2009

vendredi 22 mai 2009

"l'Anniversaire de la Victoire de Merckem"

de la revue belge ‘le Patriote Illustré’, 35ieme année, no 16 de 20 avril 1919

la Lutte Finale pour la Belgique

Merckem. Encore un nom de gloire qui resplendit sur les emblèmes d'unités magnifiques, rappelant l'échec retentissant et d'une portée immense qu'elles infligèrent aux Allemands, il y a un an, au cours même de la suprême offensive impériale sur le front occidental.

Escomptant le succès infaillible de la première ruée entre la Scarpe et l'Oise, l'ennemi, en ce moment déjà, avait préparé sur notre iront des opérations visant à la poursuite de nos troupes en retraite.

Mais dès la fin de mars, l'offensive de la Somme échouait dans son objet principal. Ludendorff, aussitôt, reportait son effort dans la Flandre française. Et le 9 avril 1918 commence sur la Lys la violente poussée qui ne tarde pas à placer le front britannique en extrême péril. Cependant, les renforts français accourant, la résistance s'accentue sur la ligne des monts qui couvrent l'accès de la plaine maritime. Pour la briser, les Allemands montent un nouveau coup. Ypres étant déjà débordé par le sud, ils comptent, par une brusque pesée au nord, enlever le morceau. La manœuvre comporte deux efforts de percée simultanés, vers Bailleul et vers Merckem, les deux branches de la tenaille devant se refermer à Poperinghe. Si le coup réussit, toute une année britannique sera écrasée et l'on n'aura plus qu'à cueillir les fruits de cette victoire. C'est pourquoi les Allemands ont donné à ce plan le nom de «Tannenberg», en souvenir de l'opération qui anéantit les Russes le 28 août 1914.

Mais ils avaient compté sans les nôtres, à qui quelques heures suffirent pour noyer dans le sang ces folles espérances. Nos héroïques soldats des 3e et 4e divisions d'armée — celles de Liège et de Namur — ne sauvèrent pas seulement ainsi la situation de notre propre armée. Ils sauvèrent d'un péril immense la Ile armée britannique, méritant largement toute la reconnaissance qu'exprimèrent, en termes émouvants, le général Sir Henry Plumer et le roi d'Angleterre.

La région où se livra la bataille s'étend, depuis les abords méridionaux du lac Blankaert, jusqu'au chemin de fer d'Ypres à Thourout, où notre front se soudait, du côté de Langemarck, au front britannique.
Ce n'est plus ici la zone basse des polders, le domaine des inondations de l'Yser. Aux environs de Merckem, les terres émergent de la région inondée et s'élèvent graduellement en direction du sud-est vers Bixschoote et Langemarck d'abord, pour s'épanouir ensuite dans les collines de Zonnebeke et rejoindre enfin les crêtes qui limitent, plus loin, la conque d'Ypres.

Au moment où la bataille va se livrer, l'aile droite de l'armée belge, contre laquelle l'ennemi va tenter un puissant effort de rupture, est constituée par les 3e et 4e divisions d'armée, qui occupent respectivement le secteur de Merekem et celui de Bixschoote.

Les Allemands s'étant rendu compte des mouvements de repli exécutés dajas la nuit du 15 au 16 à notre extrême droite, pénétraient dès le 16 au matin dans la région abandonnée. En même temps qu'ils soumettaient le secteur de Merckem à un bombardement violent, ils entraient en contact avec nos troupes dans celui de Bixschoote, livrant de véritables combats pour tâter nos nouvelles positions.

S'imaginant, sans doute, que notre aile droite allait continuer de battre en retraite, l'ennemi décida de brusquer l'attaque depuis longtemps préparée. Il ne doutait pas du succès.
«Les Belges, disait déjà un ordre du 14 avril, seront bousculés avant de pouvoir se reconnaître
Mais cette prétendue assurance n'empêche pas les Allemands de consacrer à l'opération des forces considérables. Le total des troupes assaillantes comprend: deux divisions complètes et des éléments d'autres divisions; plus quatre divisions en appui et en réserve.

C'est à ce total impressionnant que firent face, avec un héroïsme incomparable, les deux divisions des généraux Jacques et Michel.

Dès le 17, de grand matin, poursuivant les opérations de la veille dans le secteur de Bixschoote-Langemarck, les Allemands s'élançaient, sous la protection d'un feu d'enfer, contre les minces positions tenues par les 19e et 13e régiments de ligne. Faisant tête à l'avalanche, nos fantassins déciment les assaillants à coups de fusil et de mitrailleuses. Mais nos batteries, peu nombreuses en ce moment pour les raisons que nous avons dites, ne peuvent les soutenir assez efficacement. Les attaques vigoureuses des Allemands se multiplient, et l'ennemi, surmontant la résistance héroïque des nôtres, parvient à pénétrer dans la zone de Bixschoote, où il enlève plusieurs postes. Cette progression, pourtant, lui a coûté fort cher: nos troupes, combattant dans les conditions particulièrement difficiles que nous avons exposées, n'ont reculé que pas à pas et, loin de céder, luttent avec une énergie croissante. Bientôt, des renforts se joignent à nos batteries en action; l'artillerie lourde britannique, de son côté, tonne de toute sa rigueur; un feu de plus en plus violent ne tarde pas à clouer les Allemands sur place. Tout progrès leur est interdit.

Battu de toutes parts, en outre, par les rafales de mous-queterie et de mitrailleuses, arrêté par la résistance acharnée des nôtres, l'ennemi en est réduit à se terrer dans les postes qu'il a onquis. Mais il y subit des pertes telles que, finalement, il se décide à reculer à son tour; nos magnifiques régiments de la 10e D. I., qui ont résisté toute la journée avec une vigueur admirable, réoccupent les points momentanément perdus et notamment la grand'garde de Montmirail, où l'ennemi n'avait pu pénétrer qu'après de sanglants et multiples assauts. On peut dire que dans le secteur de Bixschoote, dont ils comptaient ne faire qu'une bouchée, les Allemands ont subi un complet échec. La défaite qui leur fut infligée dans le secteur de Merckem fut plus cuisante encore.

Développant son attaque vers le nord, c'est à 8 heures du matin que l'ennemi se lançait ici à l'assaut, après une préparation d'artillerie relativement courte, mais d'une violence inouïe.
Pressentant l'attaque dès 7 h. 30, les commandants des compagnies de garde avaient pris toutes leurs dispositions d'alerte et demandé lès tirs de barrage qui aussitôt se déclanchôrent. Malgré leurs Certes, les Allemands réussirent à pénétrer dans les lignes belges et à occuper les ouvrages de Kippe, les tranchées de Kasteel Britannia, celles de Verbrandesmis.

juste un moment de tendresse

Un petit détour par le marché aux puces de l'ascension de Dunkerque pour un autre regard sur les souvenirs qui hantent caves et greniers...


tentations orientales

Elle provoqua e moi un réel émoi et le regret éternel de ne pouvoir l'emporter dans mes fontes... Je ne peux depuis que penser à ses courbes parfaites et aux caresses expertes qu'a du prodiguer le modele qui servit à offrir de telles courbes au regard et au bout des doigts...

un petit coup de pompe ?


tendresse maternelle