jeudi 12 mars 2009

Le photographe Pierre Cheuva s'est éteint

Le photographe lillois Pierre Cheuva s'est éteint, hier, des suites d'une maladie, à l'âge de 62 ans. Restent ses clichés de la région et de ses voyages à travers le monde.
Kinésithérapeute, Pierre Cheuva est venu sur le tard à la photographie. C'est par ses voyages à travers le monde que le Lillois prend goût à la prise de vues et décide d'en faire son métier, au début des années 1980.


Il travaille d'abord pour des journaux de voyage, puis pour des institutions. Il contribue, par exemple, à la revue Le Nord du conseil général ou travaille pour l'Espace naturel métropolitain.
En janvier 1992, il fonde l'agence de photographie Réflexion, dans le Vieux-Lille. Il participe également à de nombreux ouvrages et expositions, comme celle de 2007 au Centre historique minier de Lewarde.
Il s'est éteint, hier, à 62 ans, des suites d'une longue maladie.

> Les obsèques seront célébrées vendredi, à 10 h, en l'église Saint-André, rue Royale à Lille.
> source LA VOIX DU NORD, édition métropole lilloise du 12 mars 2009

Printemps ?

De ci, de là, quelques fleurs colorées jalonnent les pelouses des parcs dunkerquois, le printemps s'annoncerait-il, même timidement?

vivre heureux en vivant caché

légereté...


Même au coeur de la nuit, Louis le Quartorzième s'affiche toujours en conquérant dans la cité des capres.

Le Minck est déserté une fois le soleil de l'autre côté de l'horizon...


Le vieux gardien, ultime vestige des remparts bourguignons, persiste à veiller sur la mer sombre.

La lune danse dans les arbres, s'accroche aux branches qui griffent les ténèbres.

L'entrée de la Citadelle plongée dans une pénombre que percent à peine les candélabres est encore gardée par deux géants d'acier...

Sous l'oeil de Sélène, le beffroi de l'Hotel de Ville semble vouloir tout dominer.

la Communauté Urbaine se pare de mille feux pour mieux briller dans la pénombre.

Le Princess Elizabeth reste contre le quai, plus de voyages...


mats et vergues sans voiles, le Duchesse Anne s'endort dans le bassin Vauban.

Le bassin de l'arrière-port, d'où partaient les navires construits par Ziegler, est devenu un havre de paix nocturne.

La porte deBerry, ancienne entrée du Parc de la Marine, semble presque mise sous globe, comme un souvenir précieux que l'on ne remarque même plus.



Et Jean Bart n'en finit pas de brandir son sabre vers la perfide Albion... quelle que soit l'heure...


La nuit enveloppe la place Jean Bart, faisant du héros de Dunkerque, un gardien solitaire

Part de mystère des vieux murs de Saint-Eloi qui percent la nuit.


Dans la nuit, les murs de l'abside de Saint-Eloi prennent des airs de collège anglais.

mercredi 11 mars 2009

merci

Voilà, le cap des 200.000 pages téléchargées est passé cette nuit... Encore merci de votre confiance.

samedi 7 mars 2009

de l'autre côté

Vu de l'autre côté de la Cale des Pêcheurs, le Leughenaer semble bien seul. Dernier vestige des remparts bourguignons a avoir survécu, il se dresse seul face au port et semble bien dérisoire face à la ville moderne, quasi totalement reconstruite après la dernière guerre.

sous les quais


lignes parfaites


dans la mêlée

juste de passage



visite de courtoisie



On prend le soleil?

In Memoriam


Pour ne pas oublier, le travail parfois tue lentement, insidieusement... Sur le port de Dunkerque, face aux bâtiment des Phares et Balises, les victimes de l'amiante et leurs familles, ont érigé une stèle en souvenir des disparus et des malades. Une initiative trop rare et qui ne doit pas faire oublier le scandale des indemnisations et un combat devenu permanent.

onde calme

L'Emile Allard, des Phares et Balises, reste désormais à quai, sur l'onde calme.

mardi 3 mars 2009

de mars 2009

Tandis qu’à leurs œuvres perverses
Les hommes courent haletant
Mars qui rit malgré les averses
Prépare en secret le Printemps

L’actualité de 1852, quand Théophile Gautier publiait Emaus et Camées, ne semble pas très éloignée de 2009 !…
Mars ainsi nommé en l’honneur du dieu de la guerre Mars, marquait, dans le premier calendrier romain, le début de l’année. On décomptait ensuite les mois selon leur numéro d’ordre. Il nous reste de cela septembre, octobre, novembre et décembre, ce qui ne veut plus rien dire, sinon que cela nous rappelle les savants calculs déjà faits à cette époque, et malgré les ajustements qui sont intervenus ensuite, ne peut que forcer notre admiration.
C’est le calendrier julien qui fit passer le début de l’année au premier janvier, en 46 avant JC. Plus tard les dates du début de l’an ne se mirent à fluctuer selon les régions ou les pays, jusqu’à ce que l’édit de Roussillon de Charles IX rétablisse le début de l’an au premier janvier. Je vous en reparlerai au mois d’avril.
Au cours des siècles, de grands évènements eurent lieu un mois de mars, avec de grandes conséquences pour notre histoire. Rappelons-en quelques uns avant de parler du temps de mars, du printemps des poètes et de l’équinoxe.
A tout seigneur tout honneur, Jules César d’abord, qui peu après sa réforme du calendrier, fut assassiné en plein Sénat à Rome, 44 ans avant JC, ce qui mit fin au pouvoir absolu qu’il avait établi. C’est à ce moment qu’il fit cette fameuse invective : «tu quoque mi filii» à l’adresse de Brutus. On était le 15 mars. Un autre grand monarque prit lui, le pouvoir absolu le 10 mars, au lendemain de la mort de Mazarin en 1661. C’est Louis le Quatorzième.
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Mars c’est le mois du vase de Soissons en 487. Ce vase n’a pas été cassé (désolé pour les vieux clichés !) mais cabossé, car il était bien plus probablement en métal, peut être en argent... Il va falloir mettre à jour nos tablettes ! et revoir la fameuse expression !
Mars, c’est la chute de Montségur en 1244 et la fin de l’affaire des Templiers en 1314. C’est bien plus tard l’affaire Calas en 1762, le procès de l’affaire de Panama en 1893 et aussi l’affaire Caillaux en 1914.
Mars 586 c’est la prise de Jérusalem par Nabuchodonosor ce roi si bien connu des cruciverbistes, la première destruction du Temple de Jérusalem et l’exil des Hébreux à Babylone. C’est en 1562 le massacre des protestants de Wassy en Champagne, un des points de départ des guerres de religion. Mars 1590, à Ivry la Bataille, c’est le : «Ralliez-vous à mon panache blanc… !» du futur bon Roi Henri et quelques temps après, pendant le siège de Paris, le : «Paris vaut bien une messe» qui aurait été prononcé, non pas par Henri IV,- nouvelle déception !, mais à son adresse, par son ami et conseiller Maximilien de Béthune, futur duc de Sully.
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Mars 1815, c’est le début des «Cent Jours» ; c’est en 1836, Fort Alamo ; c’est le début de la guerre de Crimée (1854-1856) dont on retrouve encore tant de souvenirs dans nos familles quand on parle de nos arrières grands-pères. Il faut dire qu’à cette époque-là on faisait 7 années de service militaire, et on pouvait «payer» quelqu’un pour se faire remplacer. Un de mes arrières grands-pères cévenol a fait ainsi 14 ans de service. De quoi laisser des traces dans une famille ! Aux Amériques c’est en mars 1861, le discours d’investiture d’Abraham Lincoln annonçant qu’il n’y aura aucun compromis avec les états esclavagistes du Sud, rendant ainsi la guerre de Sécession inévitable. En Mars 1870, le massacre de deux officiers sur la butte Montmartre, amorce la période violente de la «Commune de Paris.»
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Mars, c’est la mise en application de la loi de Jules Ferry du 27 février 1880, et l’interdiction d’enseigner faite aux religieux avec l’expulsion des Jésuites de France. De cela aussi il faut s’en souvenir.
C’est plus près de nous, le début de la «guerre froide» en mars 1946. C’est le traité de Rome, le 25 mars, en 1957. Ce sont les accords d’Evian et le cessez-le feu en Algérie le 19 mars 1962.
Dans le monde des arts et des lettres c’est la mort de Raphaël en 1520 ; c’est la naissance de Michel-Ange en 1475 ; et en 1827 la mort de Beethoven.
Un mois riche en évènements dont je n’ai choisi que ces quelques souvenirs pour rafraîchir (le verbe est d’actualité par les temps qui courent !), nos mémoires. C’est en effet en mars 1917 qu’a été interdite la consommation de l’absinthe, boisson qui avait fait tant de ravages dans les troupes de la Grande Guerre et dont une des propriétés était de provoquer des crises d’épilepsie et de porter atteinte au cerveau et à la mémoire ! Cette plante reste un excellent insectifuge, et la décoction d’absinthe concentrée, additionnée d’un produit mouillant (savon noir) s’utilise au jardin, en pulvérisation, contre les pucerons et les chenilles. Je vous conseille de l’utiliser plutôt ainsi !
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Pour ce qui est du temps, des saisons, dictons et traditions, Mars est marqué par un temps souvent très capricieux, dernier sursaut de l’hiver, avec sa seule et une unique semaine de printemps, par l’équinoxe, et par le passage à l’heure d’été, entre autres choses. Voyons cela de plus près.
La réputation de ce mois est d’être le plus capricieux de l’année, avec ses giboulées qui, dit le dicton, «ne se perdent jamais». Ce sont des pluies soudaines, accompagnées parfois de grêle, entrecoupées de rafales de vent et de belles périodes ensoleillées. Ainsi a commencé ce mois, du moins autour du bassin méditerranéen. Avec la lune au périgée de sa course le 7 et un nœud lunaire le 8, nous entrons en lune descendante.
C’est plus particulièrement le moment favorable aux dernières tailles, comme nous le rappellent tous les proverbes : «Taille tôt taille tard, rien ne vaut la taille de mars.» Ou encore : «La vigne dit : en mars me lie, en mars me taille, en mars il faut qu’on me travaille !»
C’est le mois où la vie doit reprendre avec ardeur, car le travail ne manque pas, surtout dans les champs, mais il faudra attendre la lune montante après le 22 mars pour entreprendre les semailles.
Avec le printemps qui s’annonce, les oiseaux migrateurs seront bientôt de retour. On devrait entendre bientôt le chant du coucou et de l’alouette. Le 6 mars : «au jour de la sainte Colette, on entend chanter l’alouette». Mais la météo n’est pas très bonne cette année et le coucou pourrait nous faire attendre encore un peu, peut-être vers le 21 mars : «Pour la saint Benoît le coucou chante aux bons endroits, ou bien il est mort de froid !» ou encore «Si pour Notre Dame ( le 25 mars fête de l’Annonciation) il n’a pas chanté, il est tué ou bâillonné !»
Il vaudrait mieux pour nous que le coucou chante car il pourrait nous annoncer la sortie de morilles, ce champignon si délicat. «Quand le coucou a chanté, morilles dans ton panier
Si vous aimez les champignons, soyez attentifs aux deux notes caractéristiques de ce volatile aux mœurs surprenantes, que l’on entend mais qui est si difficile à observer. Surveillez bien cela notamment cinq jours après la pleine lune du 11 mars puisque les spécialistes nous disent qu’à la nouvelle lune les champignons sont en gestation et qu’ils commencent à apparaître vers le cinquième jour, pour être tendres, charnus et magnifiques à la pleine lune ou tout petit peu avant.
Malheureusement le jour de la Saint Benoît, le 21 mars, au lendemain de l’équinoxe, pourrait marquer le début d’une mauvaise période. La lune sera à son apogée le 19 mars et il y a un nœud lunaire le 22. Ces changements, s’ils se produisent, correspondraient bien alors au temps de l’équinoxe, qui est toujours une période de perturbations et de phénomènes atmosphériques. Qui ne connaît pas les marées de l’équinoxe ? Pourtant cette année les grandes marées sont annoncées pour les 11, 12 et 13 mars alors que le 20 mars le coefficient ne sera que de 24, ce qui est le plus bas coefficient de l’année. Je ne sais pas ce que cela peut vouloir dire.
Le soleil coupe l’équateur céleste, le 20 mars. Le jour et la nuit sont alors de même durée, c’est l’étymologie du mot «équinoxe». La marche régulière du soleil, identique chaque année, règle son temps de présence au dessus de nous, son rayonnement, la température, la montée de la sève, et donc les saisons. Mais ce rythme régulier vient se heurter au rythme différent de la lune, d’où quelques changements parfois surprenants avec tantôt du beau temps qui fait croire que les mauvais jours sont finis et tantôt des sursauts de mauvais temps qui font de graves dégâts sur la végétation, arbres et plantes, car la nature s’étant trop avancée, on doit vite déchanter.
Quant aux tous derniers jours du mois, ils sont si souvent mauvais qu’ils ont donné naissance à une vieille légende qu’on retrouve dans de très nombreux pays et régions, et notamment autour du bassin méditerranéen et même en Afrique du Nord, et que l’on appelle «les jours de la vieille», et chez nous en Languedoc :«li Vaqueirieu». Ce sont «li jour négre de la vaco» dont parle Frédéric Mistral dans «Mireille». Les dictons qui s’y réfèrent et le mauvais temps qu’ils annoncent, méritent à eux seuls une chronique spéciale.
Si on fait le rapprochement avec la lune et son influence sur le temps, selon les périodes de son cycle, quelques vieux dictons et l’histoire des «jours de la vieille» ou «de la vache» pourraient se révéler exacts cette année, la nouvelle lune étant le 26 mars.
Si l’on sort les dictons ou proverbes du temps du contexte dans lequel ils ont été créés ou inventés, on risque de leur faire dire tout et le contraire. Il faut donc toujours les lire en regard du cycle de la lune, comme j’ai toujours essayé de la faire, ce qui ma permis d’annoncer les tempêtes de fin janvier et de début février, comme quasi sûres. D’où l’importance comme pour Monsieur Jourdain, de savoir quand il y a de la lune ou pas ! Nous vérifierons ensemble si le dicton suivant : «Soit au commencement, soit à la fin, Mars nous montrera son venin !» vient confirmer le mauvais temps de fin mars.
Qu’il fasse beau ou mauvais, le 29 mars nous passerons à l’heure d’été et devrons avancer nos montres et horloges d’une heure. C'est-à-dire que nous serons en avance de deux heures sur la course du soleil, alors que le but annoncé est d'adapter notre rythme de vie au rythme du soleil ! En réalité nous savons bien qu’il s’agit surtout d’économiser de l'énergie en limitant les besoins en électricité (lumière et activité professionnelle). Aujourd'hui ces mesures d'économie d'énergie ont pris d’autres dimensions, mais ces changements d’heure, qui ont été remis en cause à plusieurs reprises, continuent d’être appliqués. A vos montres donc ! Il fait désormais jour plus tôt : «Au 25 mars le compagnon, rend la chandelle à son patron» et en langue d’oc : «Oou mes de mars, lou caleu es en bas», on n’a plus besoin de suspendre la lampe à huile pour s’éclairer.
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Sur une note plus sereine puisque ce sera ce mois-ci le printemps des poètes, et pour vous inviter à ouvrir vos vieux livres de classe, je terminerai cette chronique, comme je l’ai commencée, par des vers, histoire de rappeler que ce mois a inspiré les poètes bien avant que notre république et ses ministres nous laissent croire qu’ils ont eu assez d’imagination, eux, en créant ce printemps des poètes. L’histoire et les poètes nous permettent de ne pas être dupes ! Espérons avec Charles d’Orléans :

Le temps a laissé son manteau
De vent, de froidure et de pluie
Et s'est vêtu de broderies,
De soleil luisant, clair et beau


Bon mois de mars. Rendez- vous au printemps. Adissias.
Jean Mignot
28 février 2009

l'enfer...

Un type meurt sur la frontière franco belge, quand il arrive au ciel, saint Pierre lui dit:
- Bon votre vie sur terre, pas terrible, pas souvent à la messe, un blasphème, quelques adultères, je peux pas vous faire entrer au paradis, mais comme vous n'avez rien commis de grave, et que vous êtes mort sur la frontière je vous laisse le choix entre l'enfer belge et l'enfer français.
- Mais saint pierre je ne connais ni l'un ni l'autre, pourriez vous m'en dire un peu plus ?
- Et bien l'enfer belge, on vous met dans une grande marmite pleine de purin, des petits gnomes très très vilains qui sentent mauvais mettent des bûches sous la marmite, un dragon vient allumer les bûches et vous cuisez toute la journée et le lendemain, pareil !
- Et l'enfer français ?
- Et bien l'enfer français, on vous met dans une grande marmite pleine de purin, des petits gnomes très très vilains qui sentent mauvais mettent des bûches sous la marmite, un dragon vient allumer les bûches et vous cuisez toute la journée et le lendemain, pareil ! Mais moi, je serais vous, je prendrais l'enfer français...
- Mais saint Pierre, c'est la même chose !
- Non, dans l'enfer français, un jour les gnomes sont en grève, un jour on a pas livré les bûches, un jour le dragon est en RTT, un jour il ne trouve plus la marmite, un jour on a pas commandé le purin ...

Voici quelques premiers clichés de mon escapade périgourdine. Avec ma nouvelle compagne, quelques jours dans sa maison familiale au coeur du Périgord blanc, loin du quotidien, dans un de ces villages où rien ne bruisse hormis les premières oies de retour dans la région et les moutons qui paissent au pied de la colline. Un vilage où le temps n'a pas de prise et où le repos semble l'activité première. Loin des bancs de Flandre, des houblonnières, moment etait de découvrir d'autres paysages, d'autres habitudes gastronomiques (j'ai honte de ce que va me dire le toubib!) où j'ai pu vaticiner en galante et charmante compagnie... Voila pourquoi la fin de février, j'ai adopté un profond mutisme, j'étais loin de nos Flandres, de nos moulins et de nos houblonnières... J'avoue et je demande pardon par avance, ces clichés ne sont pas de nos Pays-Bas Français mais j'avais envie de vous faire partager cela...





Perché en haut d'une colline, Saint-Raphaël d'Excideuil est un village dominé par son ancienne abbaye, à quelques encablures d'Excideuil et de son château, patrie du général Bugeaud... Un de ces villages où le temps semble n'avoir pas de prise si ce n'est la langueur qu'il prend à passer.








L'ancienne abbaye de Saint-Raphaël d'Excideuil reconvertie en église paroissiale offre des vestiges romans de toute beauté.






Et depuis le haut du village où nous avions pris nos quartiers, le soleil offrait en se levant un paysage surprenant sur lequel se dessinait les premiers reliefs du Massif central.

tout est relatif

Une religieuse prend un taxi à Hazebrouck et constate que le beau chauffeur n'arrête pas de la regarder.
Elle lui demande pourquoi il la regarde si intensément.
Il répond : "j' ai une question à vous poser, mais je ne voudrais pas vous offenser."
Elle répond "Mon fils, tu ne peux pas m' offenser. Quand tu auras mon âge et aura été une religieuse aussi longtemps que je l' ai été, tu auras vu et entendu à peu près tout. Je suis certaine que rien de ce que tu pourrais me dire ou me demander ne serait une offense."
"Et bien, j' ai toujours eu le fantasme qu 'une religieuse me donne un baiser."
Elle répond : "Et bien, nous allons voir ce que nous pouvons faire. Premièrement vous devez être célibataire et deuxièmement vous devez être catholique."
Le chauffeur du taxi est très excité et dit : "Oui, je suis célibataire et je suis catholique !"
"Tournez dans la prochaine contre-allée."lui dit-elle.
La religieuse comble son fantasme avec un baiser à faire rougir une prostituée. Alors qu'ils reprennent leur route, le chauffeur commence à pleurer.
"Mon cher enfant", dit la religieuse, pourquoi pleures-tu ?
"Pardonnez moi d' avoir péché. Je dois confesser que j' ai menti ; je suis marié et je suis juif."
La religieuse dit: "ne vous en faites pas. Je m' appelle Christophe et je vais au carnaval de Dunkerque."