mercredi 31 décembre 2008

dans quelques heures...

Et pour finir l'année en beauté, Histoires du Nord vient de dépasser les 175.000 pages téléchargées. A 21 h 52, ce sont exactement 175.038 pages, et depuis l'ouverture du blog, pas moins de 117.200 personnes qui ont visité le site, dont 15.398 sont revenues une ou plusieurs fois... Un grand merci à vous et passez de bonnes fêtes...
Question : En combien de temps passeront nous à 200.000 pages?

31 décembre : la Saint-Sylvestre... et alors ?

Bon, 2008 se termine enfin... Place à 2009, on repart pour un cycle. Les uns dineront ce soir, d'autres sortiront et partout l'on terminera l'année en ce jour de la Saint-Sylvestre.

Sylvestre est le premier pape à porter ce nom. Romain, il est ordonné prêtre par le pape Miltiade à qui il succède en 314. Installé au Latran par l'empereur Constantin, il subit plus qu'il ne bénéficie de la protection impériale, protection pesante, pressante, omniprésente puisque l'Empereur s'immisce dans les affaires de l'Eglise. C'est Constantin qui déclare en 321 le dimanche comme jour férié officiel, qui fait construire des églises, notamment celle du Vatican en 324 dans laquelle il dépose la dépouille de Saint-Pierre, c'est encore lui qui convoque et préside le premier concile de Nicée en 325, qui aboutit au Credo et à la condamnation définitive de l'arianisme. Durant cette dernière crise, l'Eglise est divisée entre hérésie et orthodoxie mais Nicée proclame la cosubstantialité du père au fils, fondement du catholicisme. Pourtant, les ariens ne s'avouent guère vaincus et continuent de faire oeuvre prosélyte pour leur théorie. Sylvestre n'est pas inactif: il organise des premiers secours aux pauvres, prescrit aux prêtres comme aux diacres le port d'une tunique ample et flottante, fait du dimanche un jour de fête et des vedredis et samedis des jours de jeûne. Il décède le 31 décembre 335 et est inhumé au cimetière de Priscilla.
au risque d'oublier les autres?
Car il faut en convenir, il fait basculer ses "confrêres" et "consoeurs" dans la pénombre. On en oublie que le même jour, les Chrétiens fêtent aussi:
- Sainte-Colombe de Sens: Elle vint d'Espagne dans les Gaules avec une caravane de Chrétiens. Baptisée à Vienne au bord du Rhône, sa famille s'installe à Sens mais des païens dénoncent cette famille au préfet Aurélien. Il fait arrêter Colombe, tente de la faire abjurer puis finalement, impuissant, la condamne à être décapitée après avoir été torturée. Avant de mourir, elle demande, murmurante, à Dieu de pardonner à ses bourreaux qui ne pêchent que par ignorance. Le martyre a lieu le 31 décembre274. Plus tard, en 620, Clotaire II y fit élever un monastère.
- Sainte-Catherine Labourée (1806-1876) : Native de la Côte-d'Or, elle est issue d'une famille paysanne, son père est agriculteur et maire du village. Père de neuf enfants, il envoie Catherine travailler à sa majorité chez un de ses frères qui tient un restaurant à Paris. Elle vit ensuite chez une belle-soeur qui dirige un pensionnat à Chatillon-sur-Seine. En 1830, elle entre au séminaire des soeurs de la rue du bac. Très vite, l semble qu'elle ait des visions mais n'en dit mot avant 1876 au moment où elle se confesse au prêtre de la paroisse, l'abbé Aladel.
En 1832, elle est envoyée en mission à l'hospice de la rue Picpus, au coin du faubourg saint-Antoine. Elle y fait tous les travaux qu'on lui demande, même les tâches les plus ingrâtes. Elle est douce, secrète et silencieuse. Elle meurt le 31 décembre 1876 et a été canonisée par Pie XII en 1947.
- Saint-Jean-François Régis (1597-1640) : Il nait entre Narbonne et Carcassonne le 31 janvier 1597 dans une famille de propriétaires terriens. Il fait ses études au collège des Jésuites de Béziers puis devient novice à Toulouse le 8 décembre 1616. Il est d'abord employé à l'Hôpital puis devient professeur de Grammaire à Auch puis à Clermont d'Auvergne et enfin au collège de Tournon. Là, il étudie la philosophie.
En 1625-1627, il enseigne au Puy-en-Velay puis revient à Toulouse et est expédié à Sième. en 1628, de retour à Toulouse, il s'engage comme infirmier et se dévoue aux malades de la peste. Deux ans plus tard, il ordonné prêtre et célèbre sa première messe. En 1631, il termine son noviciat chez les Jésuites toulousains puis est muté à Montpellier où l'influence des Hugunots est grande. Là, son apostolat s'exerce à sauver les filles de mauvaise vie. Les cévennes sont majoritairement calvinistes, c'est là que le général des Jésuites souhaite porter le combat. Désigné, Jean-François Régis est envoyé à Viviers, dans le Bas-Vivarais en 1634 mais il ne réussit pas car ses homélies sont trop virulantes. on le renvoie au Puy-en-Velay. En 1635, il arrive à Privas dans l'Ardèche et prêche dans toute la région mais, cette fois, parle simplement.
Il est aussi le "père des pauvres", pléthoriques dans ces terres pauvres, il se démène pendant la famine de 1638, ouvre un refuge au Puy-en-Velay pour les filles repenties mais est en butte aux attaques sournoises des trafiquants de blanches. Calomnié, il n'en persiste pas moins dans son apostolat.
En décembre 1640, il se perd dans la montagne en se rendant à La Louvesc. Il prêche quand même pour Noël mais doit s'aliter le lendemain et décède six jours plus tard de maladie. Bientôt commencent les pélerinages à La Louvesc. Il a été canonisé par Clément XII en 1737.

lundi 29 décembre 2008

Un peu d'histoire : le conseil général du Nord

Les départements français sont nés en 1789 pour remplacer les Provinces d’Ancien Régime. A l'origine, on en dénombre 83.


L’idée qui préside à leur découpage est double : ils doivent avoir des tailles comparables et le chef-lieu doit pouvoir être rejoint en une journée à cheval. Chaque département est alors constitué d’un chef-lieu, d’arrondissements et de cantons, et est géré par un Conseil Général de 36 membres élus par les citoyens de l’époque. Le Conseil Général fait ses premiers pas…

Un pouvoir qui se décentralise
Initialement placé sous l'administration du Préfet, le département n’a que peu d’initiative.
Son autonomie s’accroît progressivement après la chute du Second Empire en 1871 mais c’est avec la loi de décentralisation de mars 1982 que de nombreuses compétences de l’Etat sont transférées au Conseil Général. Le département devient alors une collectivité territoriale totalement autonome, avec ses propres ressources financières et devient une "personne juridique" capable de voter ses propres mpôts et taxes et avec la capacité d'ester en justice.

Le Conseil Général au travail
Rénover des collèges, entretenir les routes départementales ou encore attribuer des prestations d’aides sociales, sont autant d’actes relevant des compétences du Conseil Général. En effet, de nombreux aspects de la vie quotidienne sont aujourd’hui régis par les responsables départementaux. Réunis régulièrement en séance plénière dans l’hémicycle de l’Hôtel du Conseil Général, les 79 conseillers généraux du Nord définissent les principaux axes de la politique du département. En revanche, l’exécutif (le Président, son cabinet, les Vice-Présidents) et les directions administratives siègent à l’Hôtel du Département, situé rue Gustave Delory à Lille. Les agents départementaux assurent quant à eux la mise en œuvre des décisions sur le terrain, dans le cadre des services déconcentrés répartis sur l’ensemble du territoire

Une histoire un peu mouvementée
A la Révolution, Douai a tout d’abord été choisi comme chef-lieu du département du Nord. Avant la Révolution, on y trouvait déjà l’Université (transférée ensuite à Lille), le Parlement de Flandre… . En 1803, le Préfet «déménage» à Lille, ancienne capitale de la province des Flandres. Les mauvaises langues douaisiennes dirent alors que les Lillois avaient profité d’un banquet très arrosé pour obtenir ce transfert auprès de Napoléon Ier.

Il loge alors dans l’hôtel de Roquefeuille, rue Française (l’actuelle rue Négrier, dans le Vieux-Lille).

Cependant, les locaux s’avèrent inadaptés et la Préfecture s’établit alors en 1826 dans un vaste bâtiment de la rue Royale (l’ancienne Intendance de Flandre, devenue ensuite Quartier Général de l’Armée de Terre et aujourd’hui dévolu à l’évêché de Lille).

Dès 1860, avec le développement des attributions et des compétences administratives des Préfets, l’hôtel de la rue Royale devient trop petit. En 1862, la municipalité lilloise offre un grand terrain, en dehors des anciens remparts, sur les parcelles encore libres qui séparent Lille de la commune de Wazemmes.

Un Hôtel de la Préfecture digne de ce nom allait pouvoir naître. Un concours d’architecte est lancé et le 15 août 1865, le préfet Henri Wallon pose la première pierre du bâtiment sur la Place Napoléon III (aujourd’hui Place de la République) à l’occasion de la fête de l’Empereur. Tout au long des travaux, de nombreuses modifications sont apportées au projet. La construction s’échelonne sur plusieurs années et c’est en 1872, soit deux ans après la guerre de 1870, que l’Hôtel de la Préfecture est achevé et que le Conseil Général y siège pour la première fois.



Mais en 1920, suite au développement croissant de l’administration départementale, le problème de l’exiguïté des locaux se pose à nouveau. C’est ainsi qu’en 1932 une partie des services du Conseil Général est déplacée dans une annexe.

Le palais de la place Napoléon III reste le symbole du pouvoir départemental. Cet édifice fait face au Palais des Beaux-Arts, occupe tout un côté de la place de la République et compte près de 6 000 m² de bureaux. Il est composé d’un corps central, donnant sur la cour d’honneur et sur le parc par de majestueux perrons. Deux ailes abritent d’une part les bureaux du Conseil Général, d’autre part ceux du Préfet, ainsi qu’une superbe salle des fêtes. La décoration intérieure de la Préfecture est de style Napoléon III ; elle a été réalisée en majorité par des artistes régionaux à la manière de Charles Garnier (l’architecte de l’Opéra de Paris) et rend hommage aux hommes célèbres qui ont contribué à la grandeur de Lille.

Dans l’hémicycle
L’hémicycle est en quelque sorte le cœur du Conseil Général et accueille les réunions de l’assemblée départementale. Douze armoiries sont peintes sur le plafond, dont celles des villes de Lille, Avesnes, Cambrai, Douai, Valenciennes et Hazebrouck, à l’époque chefs-lieux d’arrondissement (Hazebrouck n’en est plus un depuis 1926).



Les 79 conseillers généraux du Nord siègent en cette salle sous l’œil du Baron Louis de Warenghien (1741-1824), qui fut le premier Président du Conseil Général du Nord, dont le portrait fait face à celui du Maréchal de Villars (1653-1734) qui avait assuré le rattachement définitif de la Flandre en 1713 par la victoire de Denain, un an auparavant.

Le baron de Warenghien


Le Maréchal de Villars

marée trop haute dans la région !

Marée trop haute dans la région !
Attention, le processus est déjà engagé, la mer va monter dans le Nord - Pas-de-Calais. Comment réagir et anticiper le pire ? La réponse de l'État et des collectivités locales est ambitieuse et exemplaire. Mais sera-t-elle suffisante ?

PAR YANNICK BOUCHER
La réponse commence par des groupes de travail. Six l'année prochaine. À la différence des commissions créées pour enterrer les dossiers, donc les problèmes, ces ateliers composés d'experts institutionnels et de représentants de la vie civile associative devront plancher sur une méthode, laquelle devant déboucher au printemps sur un plan d'actions avec des budgets, de l'argent, des hommes, des travaux.

La question est brûlante. Est-il possible d'éviter une catastrophe climatique dans la région la plus densément peuplée de France avec 4 millions d'habitants sur deux petits départements ? Si rien ne bouge, la mer montera. C'est bien écrit dans le dernier atlas du développement durable édité par le conseil régional : «Si les comportements ne changent pas, la concentration en CO2 (dioxyde de carbone) serait multipliée par deux en Nord - Pas-de-Calais

Efforts... insuffisants
Ce maudit CO2 est partout rejeté dans l'atmosphère. Formant une ceinture au-dessus des nuages, il piège le rayonnement solaire et réchauffe la surface de la Terre. À ce jeu, tous les pays, leurs régions et leurs habitants sont concernés, mais nulle part ailleurs en France un engagement aura été autant concerté que dans le Nord - Pas-de-Calais.

Le plan climat régional fait suite à plus de 500 actions locales contre le réchauffement. Dix territoires prennent déjà des mesures anti-CO2 et près d'une centaine de bilans carbone sont nés dans les collectivités et dans les entreprises. La baisse des émissions régionales de C02 est de 3 % par rapport à 1990, elle est de 1 % en France entière.

Des initiatives inédites prennent forme, comme ce collectif citoyen récompensé à l'échelon européen pour avoir établi la démonstration cette année que l'on pouvait diviser les émissions régionales par quatre (soit les objectifs de Kyoto en 2050) sans renouveler les réacteurs de la centrale nucléaire de Gravelines (1).

Ainsi la région fait-elle des efforts pour réduire son bilan carbone. Elle qui représente 7 % de la population nationale rejette 11 % des émissions de CO2 en France, à cause du poids de son industrie (48 % des rejets), de l'intensité de ses transports (17 %) et de sa densité urbaine (19 %). Au total, plus de 45 millions de tonnes relâchées en 2005, dernier chiffre officiel, c'est 11,2 tonnes par habitant et par an (9 tonnes en France). Et c'est trop. «Nous n'avons pas quinze ans pour inverser radicalement la tendance», affirme Emmanuel Cau, vice-président de Région chargé de l'environnement.

Vus les chiffres, les émissions de CO2 stagnent dans la région, respectant ainsi les engagements de Kyoto. Insuffisant ? Le conseil régional vient de signer un accord cadre avec l'ADEME pour développer la recherche sur la lutte contre le réchauffement climatique vers l'habitat, les services urbains et les réseaux énergétiques. Les chercheurs vont être mobilisés pour prévenir les risques. Pour quel bilan ?

Les transports émettent plus de CO2 aujourd'hui : + 27 % par rapport à 1990 (+ 22 % en France). L'industrie a baissé son score de 20 % en 15 ans via surtout la disparition de gros pollueurs. Quant à l'isolation des logements, elle est globalement mauvaise avec plus de la moitié de l'habitat régional construit avant 1950.

Résumons-nous. Un plan climat vient d'être signé, par une charte, pour engager les acteurs publics du développement régional. Les émissions ont baissé de 3 % depuis 1990 mais il faudrait à présent 3 % de baisse chaque année pour diviser le CO2 par quatre avant 2050. À l'inverse de la crise financière, la crise du climat impose un compte à rebours. C'est toute la différence.
* * *
Les submersions marines sont inévitables
Monsieur météo va-t-il devenir fou ? Que peut-il nous arriver ?

[Une] carte fascinante montre ce qui s'est passé sous Charlemagne, autour de l'an 800. D'importantes déforestations avaient provoqué une montée des eaux et une élévation de la température sur plusieurs siècles de 2,3 °C, soit la hausse prévue d'ici moins de cent ans : autant dire que l'eau devrait monter bien plus brutalement. En attendant que Saint-Omer devienne un port, que Londres, la Belgique et les Pays-Bas soient noyés et que la métropole lilloise soit menacée par les inondations par l'Escaut, Météo France prévoit un emballement à partir de 2030. Il pleuvra plus en hiver, fera bien plus sec et chaud l'été, les tempêtes seront bien plus fréquentes, comme les jours de canicule et les surcôtes, cette dilatation naturelle de l'eau occasionnée par des hausses de pressions atmosphériques, liées aux tempêtes. Ces surcôtes ont tué 1 500 personnes aux Pays-Bas en 1953 alors que l'eau a monté de 2,18 m en une heure à Dunkerque. C'était en novembre 2007 et à marée basse.

Ça chauffe !
Que se serait-il passé en cas de marée haute ? Que faire contre une mer déjà plus haute de 17 cm depuis 1906 ? L'État travaille à modéliser la montée des eaux dans la région. Un petit avion néerlandais a pris toutes les mesures en deux passages et des cartes ne seront pas publiées avant fin 2010.

On s'interroge. Que faire pour la zone poldérisée des wateringues (fossés) et les 400 000 personnes concernées ? Comment protéger la zone industrielle de Dunkerque et ses usines à risques autour d'Arcelor et de Total ? Notre littoral est déjà soumis à une érosion intense, les falaises du Boulonnais reculent. L'étalement urbain progresse de 5,3 % par an dans la région la moins dotée en zones humides tampons contre les inondations et les coulées de boues. Ça chauffe !
• Y. B
* * *
Pierre Radanne : «Comment gérer l'angoisse ?»
Expert européen des énergies et du climat, ancien fondateur de la maison de la nature à Lille, il était récemment l'invité discret du conseil régional. Décapant !

La feuille de route est connue. Comparées à celles de 1990, les émissions mondiales de CO2 ont augmenté de 35 %. En réaction, l'Europe a voté l'objectif de réduire de 20 % ses émissions de gaz à effet de serre d'ici à 2020.

- N'est-il pas déjà trop tard ?
«Qui sait, peut-être pas. Nous avons 15 ans pour agir mais c'est une certitude, nos vies vont changer dans les quarante prochaines années.
Pour la première fois dans l'histoire, l'ONU, donc le monde, doit voter le climat qu'il fera sur Terre ! C'est proprement hallucinant, cette solidarité obligatoire est devenue la première question politique totale de l'histoire de l'humanité, puisqu'absolument tout le monde est concerné, contrairement à la pauvreté ou à la violence, les deux autres grands périls.
»
- Que faire quand on se sent si impuissant face à une situation qui nous dépasse ?
«C'est connu et mesuré, la moitié des réponses au réchauffement climatique est liée aux comportements individuels. Comment je me chauffe, j'achète ou me déplace... La canicule de 2003 fut un virage. La prise de conscience débouche sur l'angoisse, c'est-à-dire l'opposé de l'action.
Comment gérer cette angoisse ? On ne livre aujourd'hui que des diagnostics : on annonce une très mauvaise nouvelle, l'eau va monter partout. Or, l'action est dans la thérapie, pas dans le diagnostic. L'angoisse est refoulée. On déprime, on oublie ou on flambe (c'est foutu, autant acheter un 4x4). Or, la mise en mouvement des gens est une question fondamentale. Pour cela, il faut expliquer, c'est la thérapie qui fera agir.
L'angoisse génère un imaginaire régressif : l'avenir sera pire et il y a déjà crise de la parole des adultes par rapport aux enfants. Comment leur dire ? On voit un monde qui se ferme mais on n'a pas les mots pour celui qui s'ouvre. Le pessimisme est une constance historique dès lors que l'on change de civilisation, comme c'est le cas à présent.
La valeur de ce siècle sera l'optimisation de l'utilisation de la ressource. L'efficacité va remplacer l'expansion, dans le cadre d'une gestion forcément plus écologique de la planète. Qu'on le veuille ou non.»
• Y. B
In LA VOIX DU NORD, édition régionale du 29 décembre 2008

animal dangereux ?


diaboliquement votre.


secouer énergiquement


ressentir l'accélération


frayeur


comment se faire tourner la tête !


la tête à l'envers et l'estomac dans les talons


dimanche 28 décembre 2008

et avec vous, le Père Noël a-t-il exaucé vos voeux?

Parce que, dans mon cas, le gros barbu rouge a du perdre ma lettre, ou était en rupture de stock, ou encore a du juger que je n'avais pas été assez sage... Mais bon, bref, on est resté à un Noël classique... Pas de bol, reste plus qu'à attendre encore une fois l'année prochaine...





wallpaper 1440*900 : souvenirs, souvenirs


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wallpaper 1440*900 : douleur maternelle


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wallpaper 1440*900 : courbes dangereuses


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wallpaper 1440*900 : entre Suger et Saint-Bertin




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wallpaper 1440*900 : quand le kaastel de Beauvoorde se mire


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wallpaper 1440*900 : les bourgeois de Calais


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wallpaper 1440*900 : le cracheur


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wallpaper 1440*900 : Charité


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Wallpaper 1440*900 : envie de voyage


Et de survoler les calmes flots, fendre les vagues et voir ce qu'il y a au-delà de l'horizon...
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Petite-Synthe la rebelle... ne s'en laisse pas conter !

La bibliothèque de Petite-Synthe a accueilli un nouvel écrivain, passionné d'histoire et de recherches, amoureux de son quartier. Claude Baert présentait son premier livre «Notre ville de Petite-Synthe, des origines à 1971».

L'année 1971 fut celle de la fusion avec Dunkerque. «Il n'y a pas d'intérêt historique à aller au-delà de celle-ci : l'esprit de clocher ! La fusion reste encore mal vécue par des personnes de plus de 60 ans. Par moi-même également. J'ai souhaité que les gens s'y retrouvent. De plus, personne n'a écrit sur Petite-Synthe hormis le Dr Dewevre qui a présenté quelques articles, quelques livrets en 1926, déclare-t-il.

Savez-vous d'où vient le nom de Petite-Synthe ? L'origine remonte aux marais salants. En séchant, ils émettaient des vapeurs que l'on appelait des "sentines" et ainsi de suite pour arriver au nom actuel. Dans l'ancienne mairie, celle qui existait vers 1900, les noms successifs de la ville étaient gravés en lettres d'or sur la cheminée.»
Claude Baert n'a pas l'intention d'en rester là. Il prévoit de continuer sur un recueil de photos et de cartes postales de Petite-Synthe, en souvenir de ses parents.

Les anciens, garants de la mémoire
Né en 1935 à la maison, rue du Patronage à Petite-Synthe, Claude Baert quitte sa ville natale en 1944 pour se réfugier en Bourgogne. De retour en 1950, et avec le certificat d'études en poche, il entre chez Lesieur en tant que laborantin. Grâce à son entreprise, il entreprend des études, les Arts et Métiers. Diplôme de chimiste en poche, il devient chef de groupe, puis chef de laboratoire jusqu'à sa retraite le 1er octobre 1990.

Dès le lendemain, il se consacre à la collecte d'éléments sur le passé de sa ville. Presque tous les jours, il se rend aux archives de Dunkerque, lit les journaux qui existent depuis 1898. Quelques années sont sur micro-fiches. Il parcourt les maisons de retraite et va à la rencontre des personnes âgées, garantes de la mémoire.

En 1972, il devient membre des Amis du vieux Dunkerque jusqu'en 1990. Il quitte alors l'association car celle-ci ne correspond plus à ses aspirations ni aux recherches qu'il souhaite mener. «Trop de statistiques, dit-il. Cela ne reflète pas ce que les gens attendent.» Il est actuellement membre de la Société historique de Petite-Synthe HISPASEC depuis sa création en 2006. «Il est philatéliste, cartophile, envahissant avec ses papiers mais pas embêtant car il est toujours en train de faire ses trucs», s'esclaffe Annick, son épouse. •

Pour commander ou acheter le livre : 03 28 62 33 98.

In LA VOIX DU NORD, édition de Dunkerque du dimanche 28 décembre 2008

Aux anciens du cuirassé «Jean-Bart»

L'association des anciens du « Jean-Bart » recherche des anciens officiers et des marins afin d'assurer le « devoir de mémoire ».
L'association nationale à but non lucratif (loi de 1901) fait appel aux anciens officiers et aux marins, même ceux qui y ont effectué un bref séjour, qui ressentent la nécessité de perpétuer le souvenir de ce cuirassé de 45 000 tonnes lancé en 1940.

L'association cherche aussi les équipages ayant navigué sur la frégate antiaérienne Jean-Bart, toujours en service.

Pour adhérer, les personnes intéressées peuvent contacter : - Yves Leluc, secrétaire général, 46, rue Maurice-Dubois 45 000 Orléans, Tél : 02 38 72 01 29 ou 02 54 88 72 98 ; ou Gabriel Acket, président, 640, rue du Taillon 62136 Lestrem, Tél : 03 21 26 10 11. •

in LA VOIX DU NORD, édition de Dunkerque du dimanche 28 décembre 2008

vendredi 26 décembre 2008

wallpaper 1440*900 : la galerie des ancêtres


Et les ancêtres illustres des Dunkerquois veillent sur la place de l'Hôtel de ville, perplexes et noyés dans la cascade des décorations de Noël

wallpaper 1440*900 : l'oeil dans le ciel

Et pendant que nous survivons péniblement aux ripailles de Noël, un hélico venu d'Ostende trimballe un photographe qui mitraille Dunkerque en toute tranquillité.

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lundi 22 décembre 2008

A la Ducasse...

Et pendant que certains s'amusent, d'autres "gardent les sacs"... La ducasse, c'est un peu comme les bals populaires et les boites de nuit, il y a ceux qui se tournent la tête et les autres qui attendent...


La tête à l'envers, les tripes retournées et le coeur dans les talons... La ducasse vide les esprits... Pour eux, il est loin le temps des chevaux de bois, des avions multicolores. Difficile d'attrapper la queue du Mickey.

A la Ducasse, tous les moyens sont bons pour se faire peur.


Nuit agitée et cris perçants dans la nuit, les forains remplissent leur office...

Des chats moqueurs narguent les passants qui espèrent toujours gagner le gros lot...

A défaut d'hippodrome, on se contente de jeux pour éprouver le frisson de la cours, dans le bruit assourdissant des bonimenteurs.

Curieusement disposée de part et d'autre du canal exutoire, la foire d'hiver de Dunkerque alterne les manèges à sensation et les pêches au canard et autres loteries... Et la musique, mélangée, presque cacophonique, couvre à peine les cris de ceux qui s'amusent à se faire peur.

Un Père Noël qui débarque en tyrolienne; ça vire franchement au phénomène de mode... A quand l'arrivée en saut à l'élastique?

Croisements dangereux...

Promenade étrange...

Visiteuse étrange, scintillante, elle déambule au pied de la mairie de Dunkerque.

samedi 20 décembre 2008

wallpaper 1440*900 : histoire suspendue

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wallpaper 1440*900 : sous les ailes d'un géant


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Wallpaper 1440*900 : nuit festive


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wallpaper 1440*900 : sous le doux regard des saints


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wallpaper 1440*900 : la prière de la pucelle Jeanne

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wallpaper 1440*900 : sentinelle de l'inutile


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wallpaper 1440*900 : plage interdite


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wallpaper 1440*900 : souvenir de la Der des Ders


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wallpaper 1440*900 : réminiscence


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Wallpaper 1440*900 : déesse de la route...


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Wallpaper 1440*900 : souvenirs


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J - 5 : vous avez pensé à acheter tous vos cadeaux ?


jeudi 18 décembre 2008

La bonne nouvelle pour La Treille, désormais monument historique

C'est à Rome , où il est en ce moment, que Mgr Laurent Ulrich, archevêque de Lille, a appris la bonne nouvelle : la cathédrale de Lille va être inscrite au titre des Monuments historiques. Sur avis favorable donné mardi soir par la commission régionale du patrimoine et des sites, le préfet devrait, tout prochainement, signer le décret officiel de protection.
PAR JEAN-MARIE DUHAMEL

Cet événement, attendu depuis longtemps, marque la fin d'une exception culturelle - pas vraiment élogieuse pour le coup - en même temps qu'un changement de regard sur un moment du patrimoine. À la différence de la grande majorité des cathédrales de France authentiquement médiévales qui appartiennent à l'État, Notre-Dame de la Treille était la seule cathédrale de France - avec celle d'Évry, construite à la fin des années quatre-vingt -à ne pas bénéficier d'une telle protection. Elle est propriété du diocèse de Lille (institué en 1913) qui en a la charge, et l'on imagine bien que veiller à un tel monument, longtemps décrié, suppose beaucoup d'attentions et de gros moyens.

Mais par-delà les affaires d'intendance - aussi lourdes fussent-elles -, cette inscription marque aussi et surtout un changement de regard. Si on se souvient que la demande avait été initiée en 2002, par Gérard Defois, prédécesseur de Laurent Ulrich, on met en avant une chose : la toute récente reconnaissance d'un style, le néogothique cher au XIXe siècle qui en a largement usé (et parfois abusé, convenons-en). Historien de la cathédrale et archiviste du diocèse, Frédéric Vienne se souvient d'un article de La Voix du Nord au titre un peu provocateur paru dans les années soixante : «Va-t-on détruire la cathédrale ?» Entre le début d'un chantier passablement laborieux entamé au milieu des années 1850 dans une certaine forme d'exaltation mystico-constructiviste - bâtir une cathédrale en pleine Révolution industrielle ! - et aujour-d'hui, les jugements portés sur l'architecture du XIXe comme du XXe siècles ont considérablement évolué, souligne Jacques Philippon, conservateur régional des Monuments historiques.

«Depuis une vingtaine d'années, on reconnaît au style néogothique des qualités, en ne le prenant plus seulement comme une imitation ou un pastiche.» De fait, une fois assurée de l'état sanitaire du bâtiment, la commission prend en compte des critères esthétiques mais aussi historiques et archéologiques.
Ici, les spécialistes du patrimoine mettent en avant la qualité du style choisi à l'époque par les concepteurs et les architectes - «un optimisme architectural aux accents industriels», souligne Didier Joseph-François, président de Renaissance du Lille ancien et professeur d'architecture -, mais aussi l'intérêt patrimonial de l'ensemble du quartier : la cathédrale a été bâtie sur le site de l'ancienne motte féodale, là où s'élevait le tout premier château de Lille avant l'an 1000, non loin du site de l'ancienne collégiale Saint-Pierre détruite à la Révolution (et dont il ne reste aujour-d'hui qu'une crypte bien désolée sous le palais de justice).

Architecte et artistes vivants
Toutes bonnes raisons pour lesquelles cette protection concerne la cathédrale mais aussi les abords, y compris le très controversé campanile en briques, élevé au début du XXe siècle. Enfin, elle prend en compte également la façade conçue par l'architecte lillois Pierre-Louis Carlier et terminée en 1999 avec la rosace de Kijno, la structure métallique de Peter Rice (qui a causé quelques frayeurs il y a trois ans) et le portail de Jeanclos.
Un architecte et des artistes vivants qui ont l'honneur de voir leur oeuvre ainsi reconnue et protégée : le fait est rarissime. •
in LA VOIX DU NORD, édition de Lille du 18 décembre 2008

mardi 16 décembre 2008

en hommage aux marsouins et autres bigors

Mon amant de la Coloniale (Edith Piaf)
Refrain (1 et 2)
C’était un gars, de la Coloniale
Il avait là, partant du front
Et descendant jusqu’au menton
Une cicatrice en diagonale
Des cheveux noirs, des yeux tous pâles
La peau brûlée par le soleil
J’en ai plus jamais vu pareil
A, mon amant de la Coloniale

Refrain (3)
C’était un gars, de la Coloniale
Il avait là, partant du front
Et descendant jusqu’au menton
Une cicatrice en diagonale
Des cheveux noirs, des yeux tous pâles
La peau brûlée par le soleil
J’en ai plus jamais vu pareil
Il est parti vers le soleil
A, mon amant de la Coloniale

Couplet I
Il était fort, et puis si tendre
Dés notre première nuit
Je sentais que je ne pourrai plus me reprendre
ET ? que pour toujours, j’étais à lui

8 octobre 1917 : quand Dunkerque demandait plus de protection face à l'ennemi

tiré du registre des délibérations de la commune de Saint-Pol-sur-Mer (côte D I 8), séance du conseil municipal du 14 novembre 1917:

Défense de Dunkerque et de la Région

M. le maire donne lecture au conseil municipal de la requête ci-après remise à M. Painlevé, Président du conseil, ministre de la guerre, au nom des maires de la région par M. Terquem, maire de Dunkerque.

« Dunkerque, le 8 octobre 1917
« Monsieur Painlevé,
Président du Conseil, Ministre de la guerre,
Paris

Monsieur le Président,
Les mandataires de la région de Dunkerque qui vous présentent ce document et viennent faire un pressant appel au Gouvernement pour être mieux défendus, n’agissent pas dans un intérêt particulier, égoïste, demandant plus pour eux que pour toute autre partie du territoire national ; ils ont conscience qu’ils représentent une partie du patrimoine de la France, partie à laquelle le labeur, le courage obstiné, la confiance indéfectible des populations dans les destinées du pays ont donné une valeur exceptionnelle.
S’ils viennent donc insister avec toute l’énergie que leur dicte la conscience de leur devoir, ce n’est pas seulement pour préserver la vie et les propriétés de leurs concitoyens, mais pour ne pas voir briser, sous leurs yeux, un instrument de travail nécessaire à la victoire économique et militaire de la France.

Situation de Dunkerque – aucune ville des pays actuellement en guerre ne possède une situation aussi dangereuse que Dunkerque. Placée à trente kilomètres du front, elle est placée sous les feux des canons à longue portée de l’ennemi ; les avions la survolent en quelques instants ; arrivent soit par terre, soit plutôt par la mer et peuvent se livrer à leurs attaques et s’enfuir, sans que leur arrivée ait put être signalée, la mer, les bassins, les canaux qui l’entourent en permettent un repérage facile ; enfin, située au bord même de la mer, elle est, en outre, exposée aux attaques des navires ennemis.

Attaques de l’ennemi – Depuis trois ans, Dunkerque a subi tous les modes d’attaque ; 92 bombardements par avions avec 2.062 bombes, un bombardement par Zeppelin avec 11 bombes, deux bombardements par mer avec 65 obus et 14 bombardements par 380 avec 28 obus.
Les victimes ont été, pour l’agglomération, 399 tués et 898 blessés dont 150 tués et 200 blessés en septembre 1917 seulement.

Valeur économique et militaire – La valeur économique de Dunkerque (3e port de France, admirablement aménagé et outillé, entouré de nombreuses usines) n’a pas à être démontrée et l’utilisation de son port, au point de vue militaire, tant pour le ravitaillement des armées que comme base d’opérations dans la Mer du Nord, est tout aussi évidente. La plupart des usines qui entourent la ville travaillent en outre pour la défense nationale. C’est donc, à tous égards, un centre de production de premier ordre que la France a le plus grand intérêt à garder intact et productif, et qu’au contraire l’ennemi a le plus grand intérêt à détruire et neutraliser. On sait que les autres ports regorgent de navires et de marchandises ; celui de Dunkerque qui a été privé de tout commerce ou presque depuis la guerre, est un appoint de premier ordre et rend à l’armée et au pays des services appréciables.

Quels résultats ont obtenu les attaques de l’ennemi – Sauf pendant les mois de mai, juin et juillet 1915 où la vie a été ralentie par le bombardement de 380, la vie économique de Dunkerque et de sa région, grâce au courage et à la ténacité admirable de ses habitants, a été maintenue dans des conditions remarquables.
Les bombardements de septembre 1917, par leur violence, leur fréquence et les résultats terrifiants obtenus ont complètement l’aspect des choses ( sic !). L’exode se fait de jour en jour, sans hâte, sans panique mais irrésistiblement. Ceux que rien ne retient quittent le pays, beaucoup emportent leurs meubles. La ville se vide, plus encore les communes voisines dont les habitations, moins solides, offrent un abri absolument nul contre les nouveaux et puissants engins employés par l’ennemi.
Les magasins se ferment sans esprit de retour (sic !), les industriels voient leurs ouvriers les quitter et bientôt, sans doute, de grosses usines vont devoir restreindre singulièrement leur production, sinon l’arrêter. C’est, dès à présent, la ruine pour le pays jusqu’à la fin de la guerre.
La nécessité d’éteindre les lumières à la tombée de la nuit va considérablement diminuer les heures de travail car même les lumières pussent-elles être masquées, les ouvriers et ouvrières ne voudront plus circuler à l’heure où se produisent généralement les attaques ennemies.
On manquait déjà de main-d’œuvre au port, la pénurie se fera sentir plus durement encore ; le déchargement se trouvera lui aussi ralenti et par ces raisons et par le raccourcissement de la journée. Donc dans un premier résultat : diminution, dans des proportions considérables, de la productivité des usines et diminution, par conséquent du patrimoine et des forces de la France.
Mais les attaques ennemies, outre cette paralysée actuellement partielle, dont elles ont frappé notre région, ont causé des dégâts considérables et fait trop de nombreuses victimes.
En une seule nuit, de multiples incendies allumés ont occasionné pour plus de 20 millions de pertes, détruisant des entrepôts, des matières premières indispensables ; plus de 20 maisons ont été totalement détruites et plus de deux cents rendues inhabitables. Au point de vue militaire proprement dit, la destruction d’une grande partie des centres d’aviation anglais et français de Saint-Pol-sur-Mer montre que l’acharnement de l’ennemi a obtenu des résultats dont il peut se réjouir à juste titre comme d’une victoire.

Quels résultats peut obtenir la continuation des attaques – mais le dernier mot n’est pas dit. Les bombes à grande puissance employées peuvent convertir les dégâts actuels en véritables désastres ; des établissements industriels peuvent être incendiés ou détruits, une bombe bien placée peut rendre inutilisable l’usine centrale de force motrice commandant l’outillage et les écluses du port, détruire ou bien fausser l’une de ces écluses, immobiliser ainsi, pour longtemps, le trafic ; une bombe bien placée peut encore détruire d’autres établissements militaires, d’autres centres d’aviation. La continuation des attaques peut entraîner l’exode plus complet des habitants, frappant ainsi complètement l’activité et la productivité de toute une région des plus prospères.

Moyens de défense – Pour empêcher ces attaques ou tout au moins les châtier de telle façon que l’ennemi devienne plus prudent ou plus circonspect, a-t-on employé le maximum des moyens de défense qu’auraient exigé l’importance du camp retranché et la valeur nationale ?
Nous n’avons pas à nous faire juge des questions d’ordre militaire, nous ne voulons pas apprécier des choses sur lesquelles nous n’avons pas et ne devons avoir aucun contrôle, ne pouvant en porter les responsabilités, mais nous avons le devoir de raisonner avec notre simple bon sens et d’exposer des faits. Il suffit de se trouver dehors un soir d’alerte pour s’apercevoir qu’il n’y a, pour éclairer le ciel autour de Dunkerque, que six ou sept projecteurs dont la plupart, d’une puissance insignifiante, et l’on a l’impression qu’ils doivent être absolument insuffisants pour découvrir facilement les avions, les maintenir dans leur rayon ou tout au moins les gêner.
Quand on déclenche le tir, il semble qu’il doive y avoir tout au plus une douzaine de canons, probablement de 75 qui ouvrent le feu et font des barrages, généralement assez faibles. Enfin, le bruit a couru, d’autre part, qu’une escadrille était affectée à notre défense mais qu’une partie de ses appareils avaient été brûlés lors de l’incendie récent du centre d’aviation de Saint-Pol-sur-Mer. On avait parlé également d’une défense par ballonnets comme à Venise mais il ne semble pas qu’on ait donné suite à ce projet. Donc, en résumé, six ou sept projecteurs, une douzaine de canons et une escadrille squelette pour défendre une place de première importance.
Nous n’apprécions pas mais nous devons comparer avec ce que nous avons sous les yeux.

Défense d’Ostende – Quand nous allons le soir sur la plage et nous entendons nos avions de bombardement se rendre sur Ostende, à peine ont-ils franchis les lignes que nous voyons s’allumer de puissants projecteurs, parfaitement visibles à 45 kilomètres ; nous en avons compté jusque 17 puis nous voyons éclater en même temps des nuées de schrapnells tirés certainement par des grosses pièces. Les aviateurs nous disent combien l’éclat des projecteurs et le tir rendent le séjour difficile au-dessus d’Ostende et combien ils ont le souci de jeter rapidement leurs bombes pour sortir au plus vite de cet éclairage et de ces éclatements.

Comparaison – Cette comparaison démontre aux moins informés que ce qui constitue la défense aérienne de Dunkerque est de beaucoup inférieure à ce qu’ont fait les Allemands pour la défense aérienne d’Ostende et nous sommes obligés de conclure que les moyens mis entre les mains des autorités chargées de notre défense sont nettement insuffisants par comparaison avec ceux mis en oeuvre par nos ennemis.

Conclusion – Nous (ne) demandons pas l’impossible, nous ne demandons pas qu’on empêche l’ennemi d’attaquer un point - plus exposé que tout autre – qu’il a le plus grand intérêt à défendre ; ce que nous demandons, c’est que d’urgence et sans délai, - et dès avant la prochaine lune – on donne satisfaction aux demandes d’accroissement de défense qui paraissent s’imposer même aux esprits les moins informés – moyens de défense réclamés en vain depuis plus deux ans avec obstination, par nos Parlementaires, ce que nous demandons, c’est qu’une protection, aussi efficace que possible, soit accordée à une partie des forces économiques et militaires de la France, représentée par notre région ; ce que nous demandons c’est d’avoir l’impression qu’au moins le maximum d’efforts a été fait, après quoi – mais après quoi seulement – nous supporterons patriotiquement et sans récriminer les risques inévitables qu’impose la guerre à une ville proche du front.
Notre devoir de Français, d’abord, de Dunkerquois ensuite, nous impose de vous tenir ce langage. De même qu’aucune partie du sol national ne doit-être cédée à l’ennemi sans avoir été défendue, de même aucune parcelle de la puissance de notre pays ne doit être exposée à la destruction sans avoir été suffisamment protégée surtout, quand le risque que doit courir l’ennemi pour atteindre son but est infime ou égard aux résultats à obtenir, surtout aussi quand les moyens de défense sont insignifiants ou égard à l’importance de la région à protéger.

Les signataires de cette requête sont avant tout des Français conscients de leurs devoirs vis-à-vis de leur pays, des administrateurs soucieux de leurs responsabilités vis-à-vis de leurs commettants. Ils auraient cru trahir les intérêts supérieurs du pays en gardant le silence sur les circonstances actuelles et en ne démontrant pas, par un exposé d’ensemble au Chef du Gouvernement et les résultats considérables déjà acquis par l’ennemi et ceux qu’ils peuvent encore obtenir si des mesures immédiates et sérieuses ne sont pas prises d’extrême urgence.

Ils comptent fermement sur la vigilance du Gouvernement pour donner satisfaction à leur pressante démarche et vous prie(nt) d’agréer, monsieur le Président, l’expression de leurs sentiments respectueux et dévoués.

Le maire de Dunkerque
Le Président de la Chambre De commerce
Le maire de Coudekarque-Branche
Le maire de Malo-les-Bains
Le maire de Petite-Synthe
Le maire de Rosendaël
Le maire de Saint-Pol-sur-Mer

A la suite de cette communication, M. Chagnon propose au conseil municipal le vœu suivant

«Considérant que par suite des départs continuels des habitants, conséquence inévitable des bombardements successifs que nous subissons, il sera bientôt impossible d’équilibrer notre budget communal.
Le conseil émet le vœu que le Gouvernement examine la situation et prenne des mesures énergiques nécessaires pour la sécurité des habitants de la région.
Fait remarquer qu’il est regrettable qu’après plus de trois années de guerre, nul ne sait encore à qui incombe les responsabilités lorsque des accidents surviennent,
Qu’une région industrielle et commerciale comme la nôtre doit être efficacement défendue et protégée,
Et sollicite afin de rendre la vitalité au pays que l’on accorde dans la mesure compatible avec la défense nationale le plus de sursis possible aux hommes des vieilles classes mobilisées des différentes professions
."
Ce vœu est adopté à l’unanimité.

lundi 15 décembre 2008

un mois de décembre 2008 exceptionnel

"Le premier quartier de lune le 5 décembre nous vaut un changement dans le temps et des jours de brouillard et de verglas. La pleine lune le 12 se produira quand la lune sera à son périgée, soit la conjoncture de deux signes d’influence. Notre astre ne sera qu’à 356566 km de la terre, soit la distance la plus courte pour les années 2000 à 2012. Par contre après le solstice du 21 décembre, l’apogée le 26 sera la distance la plus grande pour l’année 2008 soit 406601 km. La nouvelle lune du 27 nous amènera un nouveau changement de temps comme cela s’est produit cette année à chaque nouvelle lune et encore à la fin du mois de novembre comme je vous l’avais annoncé."
.
Tout au long de ce we, comme vous sans doute, j'ai entendu parler à la radio et à la télévision, de «situations exceptionnelles» et de »jamais vu» à propos du mauvais temps, de la neige, du froid et des inondations.
Si nos journalistes prenaient seulement la précaution d'aller voir sur le site officiel de Météo France, revu et corrigé et fort bien amélioré et bien documenté, ils verraient que ce n'est pas si nouveau que ça qu'il fait mauvais temps en décembre..!
La recherche de l'information à sensation nous fait perdre le bon sens et la raison. Réagissons!

"On nous cache tout, on nous dit rien,
Plus on apprend plus on ne sait rien,
On nous informe vraiment sur rien
"

comme chantait Jacques Dutronc en 1966 !

Si je regarde le site de Météo France, je vois qu'autour de chez moi, il a fait -9,7° à Nîmes le 28 décembre 1962, et +20,6 ° au même lieu le 18 décembre 1987, et 103,2 mm de pluie le 24 décembre 1957...
Exceptionnel?
1er décembre 1959 : Violente tempête et pluies torrentielles sur la Côte d'Azur et le 2 décembre 1959 c'est le barrage de Fréjus qui cède et entraîne la catastrophe tragique dont on se souvient bien tristement !
3 décembre 1976 : Une série de violentes tempêtes provoque d'importants dégâts. Rafales de vent atteignant les 150 km/h
5 décembre 1962 : Le froid reprend avec -12° à Clermont-Ferrand et -15°) dans le Nord-Est
6 décembre 1929 : Ouragan sur la manche. Le vent détruit des maisons
7 décembre 1933 : Début d'une longue et intense vague de froid qui se terminera à Noël
8 décembre 1969 : Fortes chutes de neige paralysant le Nord, la Picardie, l'Ile de France et le Centre
9 décembre 1990 : L'Est de la France est enseveli sous la neige. Il y a 80 cm de neige à Lyon
10 décembre 1879 : Il fait -26° en région parisienne. C'est la vague de froid la plus intense de l'histoire
11 décembre 1981 : Il fait doux sur toute la France sauf sur le Nord-Pas de Calais qui est paralysé pendant une semaine sous 10 à 25 cm de neige
12 décembre 1963 : Deuxième hiver de grand froid. Marseille et Bastia sont bloqués sous 30 à 50 cm de neige
13 décembre 1952 : Un ouragan traverse les pays de Loire et le Centre. On enregistre des rafales de 185km/h à Tours
14 décembre 1932 : Terribles inondations en Languedoc-Roussillon. Plusieurs communes sont isolées
15 décembre 1989 : Temps estival sur la façade atlantique: on se baigne sur la côte basque avec 27°
16 décembre 1962 : Un ouragan balaye l'Europe entière. Dégâts considérables
17 décembre 1989 : Forte tempête en Grande-Bretagne et en France. 4 morts en Région Parisienne
18 décembre 1933 : Le froid glacial persiste. Il fait jusqu'à -26° à Clermont-Ferrand
19 décembre 1938 : Toute la France est figée par une vague de froid qui dure jusqu'à la fin du mois
20 décembre 1938 : La température ne dépasse pas -11° à Paris dans la journée
21 décembre 1879 : Tous les fleuves de France sont gelés. A Londres on organise des fêtes sur la Tamise
22 décembre 1970 : Début d'une importante vague de froid. La neige paralyse le pays
23 décembre 1925 : Une série de tempêtes provoque des dégâts considérables sur toute la France.
24 décembre 1963 : Des pluies verglaçantes brisent les poteaux électriques dans le Nord de la France. Plusieurs milliers de foyers sont privés d'électricité
25 décembre 1962 : Un des Noëls les plus froid du siècle. On skie à Marseille ! A Nantes la Loire est prise dans les glaces
26 décembre 1999 : Un ouragan d'une rare violence ravage la moitié Nord de la France
27 décembre 1999 : Un deuxième ouragan aussi violent touche la moitié Sud du pays. Les Charentes sont dévastées.
28 décembre 1925 : Chaleur incroyable dans le Sud. Le thermomètre dépasse les 27° à Perpignan.
29 décembre 1970 : 60cm de neige à Montélimar. Des centaines d'automobilistes sont bloqués sur l'autoroute entre Bollène et Valence.
30 décembre 1968 : Très abondantes chutes de neige sur la moitié Nord de la France. 30 cm à Cambrai.
31 décembre 1978 : On perd 20° en deux heures sur presque toute la moitié Nord . La circulation est paralysée.

Je pourrais indiquer bien d'autres données tout aussi exceptionnelles.
Nos médias, avides de sensationnel, devraient prendre un peu de recul et nous donner de bons éléments pour que nous puissions nous-mêmes analyser les situations, que ce soit dans le domaine du temps qu'il fait ou dans d'autres domaines, qu'ils touchent au politique ou au social ou à l'économie.
Ne gobons pas tout ce qu'on nous dit. Ne nous laissons pas influencer n'importe comment !
Prenons un peu de recul. Pinçons nous s'il le faut pour nous réveiller !
Réveillons nous comme nous y invite ce temps de l'Avent pour les chrétiens.

Je rappellerai encore, sans ériger cela en principe absolu, que l'observation du cycle de la lune ainsi que celui du soleil, nous donne toujours de bonnes indications qu'il ne faut pas négliger.
Les Chaldéens, nous ont laissé les plus anciens témoignages connus de leurs observations des astres et de leur influence. D'où sans doute l'image de l'étoile de Noël !
Tous les calendriers lunaires actuellement publiés nous disent que lorsque la pleine lune ou la nouvelle lune ont lieu au nœud il y a éclipse de lune ou de soleil. Et ils précisent que ces périodes sont toujours des moments de perturbations que l'on peut observer notamment sur les végétaux.
On note que les changements de temps s'ils doivent avoir lieu - car il y a quelques paramètres qui interviennent pour moduler cela, que ce soit la latitude, la proximité de la mer, ou l'altitude, par exemple - se produisent habituellement aux lunistices, plus particulièrement le troisième jour.
Le lunistice c'est le moment ou la courbe de la lune est au plus haut ou au plus bas puisque la lune décrit une orbite elliptique dont la terre occupe le centre avec à chaque lunaison le passage au périgée ( distance d'environ 350000 km et vitesse la plus grande et dont attraction plus importante ) et à l'apogée ( distance la plus éloignée, de l'ordre de 400000 km avec un rythme plus lent) .
Le nœud lunaire c'est lorsque le plan de l'orbite lunaire - qui est incliné par rapport au plan sur lequel le soleil se déplace en apparence autour de la terre - coupe ce plan, chaque mois en deux points. On dit alors que la lune est montante ou descendante, ce qui n'a rien à voir avec la lune croissante ou décroissante.
Quand il y a pleine lune ou nouvelle lune au périgée, il y a souvent danger de perturbations.
C'est le moment des grandes marées, particulièrement à l'équinoxe ou au solstice ou dans les jours proches.
«Ce fut le cas lors de la tempête des 26, 27, 28 décembre 1999 où il y avait pleine lune, périgée et nœud lunaire en même temps. De plus la distance de ce périgée là était la plus courte d'ici plus de 50ans.
Le tsunami du 26 décembre 2004 a eu lieu le jour de la pleine lune, proche du solstice d'hiver, et l'apogée était le lendemain 27.»
nous dit le calendrier lunaire publié par Rustica.
C'est ce qui m'a fait souligner, dans ma chronique de décembre, la conjonction du périgée et de la pleine lune le 12.
Nous venons d'en voir les effets, avec la chute des températures et leur brusque remontée ce jour 15 décembre, du moins chez nous dans le Midi.
J'ai aussi écrit cela en novembre pour la nouvelle lune et j'attire votre attention sur ce qui risque de se produire à la fin de ce mois autour de la nouvelle lune.
On ne peut pas ignorer cela et s'en moquer.
Certes il y a d'autres paramètres qui interviennent et la pollution ainsi que nos comportements ont une vraie influence sur la planète et sa survie. Cela aussi il ne faut pas le nier.

Mais c'est quand même étonnant de regarder les dictons élaborés par nos Anciens, à l'occasion de telle ou telle fête, dictons, fruits de longues observations sur la répétitivité des situations, qui leur faisait nous prédire que tel jour il ferait beau ou il ferait froid, avec comme procédé mnémotechnique la référence à la fête du saint du jour.
Aujourd'hui on peut observer que ces dictons, issus de la sagesse populaire, sont toujours d'actualité.
C'est pourquoi je me fais un réel plaisir chaque mois, de vous les rappeler, dans des chroniques qui, je l'espère, pourront continuer à vous parvenir, grâce à internet et aux courriels et autres mails ou emails.

Avec ces quelques vers de la très belle chanson de «Grand Corps malade» :
A l’arrivée du mois de décembre,j’ai bien regardé
La hauteur du ciel descendre et l’hiver arriver
J’étais presque content de le voir en l’observant se déployer,
J’ai mis une veste au dessus de ma veste, pour pas trop cailler
J’ai vu la nuit qui tombait tôt et les gens qui marchaient plus vite
J’ai vu la chaleur des bistrots avec de la buée sur les vitres
La dessus la nature est fidèle, j’ai vu le jour se lever tard,
J’ai vu les guirlandes de Noël qui m’ foutent le cafard
J’ai aimé avoir les mains gelées pour les mettre au fond de mes poches
J’ai adoré marcher dehors quand tu sais que la maison est proche
J’ai souri bêtement en voyant qu’y avait plus de fleurs sur les balcons
J’ai regardé le ciel tout blanc, y’avait même des flocons
Certains matins j’ai vu que le givre avait squatté derrière les fenêtres
J’ai vu les gens revenir du ski avec la marque des lunettes
J’commençais juste à m’y habituer mais les jours ont rallongé
Et j’ai compris que le printemps allait emménager
………………………………………………………………..

Puis l’hiver est revenu et les saisons se sont perpétuées
Les années passent la vie aussi, on commençait juste à s’y habituer
On est les témoins impuissants du temps qui trace, du temps qui veut
Que les enfants deviennent des grands, et que les grands deviennent des vieux.
.
tous mes Vœux de Bonnes fêtes de Noël et de fin d’année pour chacun de vous et tout autour de vous !

Jean Mignot le 15 décembre 2008

Jean Mignot
Domaine de Cruviers-Larnac
Route de Saint Ambroix
30700 Uzès

jeudi 11 décembre 2008

si vous avez pu remarquer

Bonjour à tous, bises à toutes
Vous l'avez peut-être remarqué mais Histoires du Nord connait ces derniers temps un net ralentissement et croyez bien que j'en sois désolé, d'ailleurs peut-être le plus désolé de tous, pourtant il faut bien que je vous l'avoue, je ne suis pas totalement responsable.

Divorcé depuis 13 mois, je me bagarre tous les mois pour me défendre contre mon ex-épouse. Au début, ce n'était que du harcelement téléphonique, des sms insultants, des appels malveillants, puis est venu le temps des plaintes chez les policiers, plaintes sans fondements ou du moins pas tout à fait innocentes puisque la maréchaussée à reconnu que je répondais à son harcelement (notamment, je l'aurai harcelé téléphoniquement et de fait elle avait du changer de numéro, sauf que c'est moi qui avais fait couper la ligne parce qu'elle ne voulait pas payer ses factures explosives du fait de ses appels incessants or, comme la ligne m'appartenait, je pouvais le faire alors que dans l'entre-temps, madame avait demandé le transfert d'opérateur avec abonnement à ma charge chez l'ancien opérateur et PORTAGE du numéro, gonflé non?).

Puis elle essaya de se faire payer deux fois des prestations sociales liées à mon travail pour mes filles alors que j'avais toujours versé cet argent en plus des pensions et de la prestation compensatoire qu'elle m'avait extorqué.

Je passe évidemment sur le harcèlement qu'ont subi mes parents et les propos délirants qu'elle leur a asséné de longues semaines (et encore si vous saviez tout ce que j'ai supporté pendant le temps entre le dépot de la requête et mon départ de notre ancienne maison, vous pleureriez).

Puis vinrent les accusations délirantes parce que ma fille ainée avait eue une gastro, c'est parce que je donnais des aliments périmés à mes enfants quand ils venaient...
Puis en septembre arrive un ordre de saisie sur salaire pour des pensions alimentaires. Bizarre... Comme elle avait encaissé le mois d'aout et retenu le cheque de septembre, elle reclamait avec un aplomb infini la saisie pour ces deux mois. Un cheque que selon elle je n'avais pas envoyé mais qu'elle mettait à l'encaissement en octobre.

Inutile de dire que l'huissier l'a convaincu de stopper mais les frais restaient bien entendu à sa seule charge.
Qu'a-t-elle fait le jour-même?
Une lettre totalement délirante à mon employeur (en l'occurence un grand service d'état) qui n'a pas jugé bon de m'entendre mais a enclenché toute procédure sur "ma façon de servir"... je sais que maintenant je vais devoir regler tout ça non plus avec ma bonne volonté mais avec syndicats et avocats !

Résultat, je n'ai plus beaucoup de temps à vous consacrer mes chers amis, aussi, par les tous les dieux, je vous demande de me pardonner pour ces longs silences, pour le peu de nouvelles photos alors que vos messages d'encouragement depuis l'ouverture d'Histoires du Nord ont démontré que vous les aimiez bien, et pour les articles qui avaient jusque présent reçu vos suffrages...

Vraiment, toutes mes excuses, moi je vais tenter de me reposer un peu et j'espere sous peu pouvoir vous rendre Histoires du Nord dans l'état où je l'ai laissé en entrant, c'est à dire avec joies, sourires et belles histoires...

Vous me manquez déjà.... Je vous l'ai dit, non? Ben maintenant c'est fait...
Ah au fait, je tiens les preuves à disposition de qui douterait de moi