mardi 29 avril 2008

sta viator

Dimanche 27 avril 2007, commémoration du souvenir de la déportation et de la résistance à Dunkerque, temps de souvenir mais aussi de recueillement...

samedi 26 avril 2008

Les pigeons lillois pourront bientôt venir se recueillir à nouveau sur leur monument...

"Pigeon, Oiseau à la grise robe, Dans l’enfer des villes, À mon regard tu te dérobes, Tu es vraiment le plus agile."
Non, Benoît Poelvoorde n’est pas le seul à vénérer les pigeons. La ville de Lille, en des temps anciens, a laissé la fédération colombophile leur dresser... un monument ! Actuellement en rénovation.Huit mètres cinquante de hauteur et dix mètres de large ! Pas le petit monument en plus. Savez-vous que pour le dresser, en 1936, il a fallu déloger... les sanitaires municipaux ? Idem pour le monument Charles-de-Gaulle au passage ! Du coup, on ne sait plus où faire ses besoins autour de la citadelle, mais on sait où prier pour les pigeons ! Et aussi, il faut le rappeler, leurs courageux propriétaires fusillés...

À l’entrée du parc, ce grand monument en pierre de calcaire de Pouillenay rend hommage à tous ces valeureux pigeons voyageurs morts pour servir notre pays en portant les messages (maintenant on a les mails...). Vaillant, prénom du dernier pigeon lâché par le colonel Raynal assiégé dans le fort de Vaux avant la prise de Verdun (et gazé à l’arrivée), a même été décoré !Pour tous ces bons et loyaux services, le monument imaginé par l’architecte Alleman (unique en France !) est sculpté de trente pigeons, d’une femme représentant la paix et de serpents évoquant l’ennemi. Tout un programme.Le temps faisant son oeuvre, l’heure est venue de le restaurer. Sophie-Jeanne Vidal, sculptrice, et Frédéric Bourguignon, archéologue, ont entrepris ce délicat travail depuis début avril jusqu’à fin mai. Objectif : lui redonner sa clarté, retirer la crasse et les micro-organismes venus se coller à la pierre. La tête de serpent qui avait été décapitée suite à un acte de vandalisme, en 2002, a déjà été réparée. Des travaux qui s’élèveront à 56 661 E . Pour ce prix-là, les pigeons lillois auront à nouveau le droit de venir se poser sur leur monument et même de s’y oublier : c’est le seul à Lille où l’on n’installe pas de pics à pigeons... Ce serait d’un mauvais goût !

VIRGINIE CARTON
in LA VOIX DU NORD, édition de Lille du 26 avril 2008

Montreuil : les souterrains ouverts au public

A l'occasion des journées des villes fortifiées ce week-end, Montreuil-sur-Mer propose des animations (visites, conférences...) autour de ses remparts. C'est aussi le seul moment de l'année où l'on peut pénétrer dans le complexe souterrain de la ville.

vendredi 25 avril 2008

Il est parfois des regards qui valent plus que des discours... et que vous croiserez aussi sur Belles du Nord...

Piste en vue !



et narcissique, en plus !

Approche finale...

Arrivée sans discrétion !

amours furtives...


La chapelle de ND de Grâce attend les fidèles pour recueillir la dévotion des croyants.


La cathédre de Cambrai attend l'evêque pour le prochain office.

Baroque surchargé pour le maître-autel de la cathédrale de Cambrai où Dieu de Père, entouré d'anges joufflus, veille sur les fidèles... Avec une surprise sur sa face arrière: du déambulatoire, l'on voit les pieds divins!

La surprise du retable de Cambrai : les pieds de Dieu !

La lumière entre par les hautes fenêtres blanches de la cathédrale de Cambrai et inonde la nef.

Fénelon profite du repos éternel dans la chapelle absidiale de la cathédrale de Cambrai.

Cambrai garde un souvenir ému de Mgr Belmas.

Un séraphin pour faire l'accueil de la cathédrale cambrésienne.

jeudi 24 avril 2008

Les Flamands à la Peene !

BIENVENUE CHEZ LES FLAMANDS !

32ème Marche de la Peene


Alors que les menaces se multiplient depuis quelque temps sur notre identité flamande et sa submersion sous des déluges de vulgarité « chti ». Alors que les médias, y compris «régionaux», n’hésitent plus à situer Bergues, Cassel ou Dunkerque chez les soi-disant «Chtis», il est temps d’affirmer que nous sommes des Flamands sans complexes et pas disposés à nous laisser déposséder de notre patrimoine ni de notre identité !

Nous ne sommes ni des «Chtis», ni des «Flahutes», ni des «Boches du Nord», NOUS SOMMES DES FLAMANDS, de langue flamande, française, ou de dialecte picard, MAIS DES FLAMANDS conscients d’appartenir à une ethnie, à un PEUPLE d’Europe du Nord, dont les valeurs appartiennent à ce monde là et non à ces caricatures misérabilistes qu’on nous impose depuis quelques mois ! (Celles-ci ont néanmoins le mérite de mettre en exergue notre « différence » !)

Pour l’afficher, nous défilons chaque année sur le lieu de la bataille de la Peene où s’est joué en 1678 le sort de notre Flandre, annexée par Louis XIV au terme de 70 années d’exactions dans nos anciens Pays-Bas.
Parce que nous sommes peut-être les derniers Flamands, nous devons être présents en nombre, avec nos familles, nos amis, nos enfants, nos drapeaux à la Marche annuelle de la Peene !



TOUS A
NOORDPEENE

Le Samedi 26 avril 2008 !

Départ de la place du village à 14H30
Marche d’environ 10 km dans la campagne flamande, entre Noordpeene et Zuytpeene



IMPORTANT : Cette marche est silencieuse et pacifique, toute distribution de tract et tout slogan politique y sont bannis !

Le challenge est de doubler notre participation chaque année et d’être un jour assez nombreux pour que les médias daignent s’y intéresser !
Parlez-en autour de vous ! Venez nombreux avec vos drapeaux ! Diffusez sans compter sur le Net ! C’est aux Flamands de créer l’évènement !
Nous ne pouvons compter que sur votre mobilisation pour faire connaître cette manifestation !

Régis DE MOL
Président de l’Alliance Régionale Flandre Artois Hainaut

AGENDA : Rendez-vous en 2009 à ZUYTPEENE
Rendez vous est donné à tous les Flamands chaque 4ème samedi d’avril. La marche démarre alternativement de Noordpeene (années paires) ou de Zuytpeene (années impaires). Elle est organisée par le Comité de la Peene, qui vient d’ouvrir un musée consacré à la bataille de Cassel à Noordpeene.
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Les propos sont publiés sous la responsabilité de Monsieur Régis de Mol

mardi 22 avril 2008

quelques pas dans la cathédrale d'Arras

D'emblée une maquette révèle ce qu'une balade à l'exterieur ne permet pas nécessairement de voir de ce sanctuaire entouré de maisons, d'arbres et accolé à l'abbaye saint-Vaast.

A certaines heures, le soleil s'amuse à éclairer naturellement les statues des pères de l'église de France.

Par le jeu du soleil dans les vitraux blancs, la lumière inonde certaines parties de la cathédrale d'Arras de façon parfois bien particulière...

A quelques de pas du maître autel moderne, la cathèdre attend l'Evêque d'Arras.

La gracieuse croisée de transept de la cathédrale d'Arras ressemble à un oeil ouvert sur le ciel avec ce petit vitrail baigné de lumière en son centre.

Et saint-Germain d'Auxerre de prier avec la future Saint-Genviève, future des dernières diaconnesses, qui défendra Paris des Huns et deviendra la patronne de la ville...




Saint-Martin, futur primat des Gaules, s'apprête à partager son manteau avec un pauvre, accentuant encore le geste de sacrifice pour les plus humbles.


Saint-Denis, le martyr céphalophore, semble presque en extase dans la lumière arrageoise.

Le saint orfevre et évangélisateur saint-Eloi enjoint les fidèles à la prière dans le calme de la nef de la cathédrale arrageoise.


Aux croyants, St-Jean de Mattas exhibe les fers qui l'entravaient.

Et saint-Bernard d'exhorter à la conversion des âmes...


Saint Remi, le cathécumène de Clovis, brandit vers le ciel la sainte-ampoule qu'avait amené une colombe pour oindre de saint-Chrème le premier roi des Francs catholique.

Dans la nef, la haute statue de Grégoire de Tours, l'historien des rois francs, veille sur les fidèles comme il a veillé sur la mémoire des Mérovingiens.

Finement ciselée, la chasse exposée à la ferveur populaire conserve les reliques de st-Vaast, l'évangélisateur et fondateur de l'Evêché.

La croisée de transept de la cathédrale arrageoise est vite baignée de lumière, vite renforcée par la blancheur des murs et la finesse des colonnes.



Du haut du befroi arrageois, l'on s'aperçoit vite de l'importance du groupe cathédral en voyant la vaste abbaye saint-Vaast accolée à la cathédrale.

L'ordre baroque, assurément pas dénué de grâce, s'élève à Arras. La cathédrale, posée sur une éminence, se pose au dessus d'une longue volée de marche, comme si la montée était nécessaire pour atteindre le ciel et toucher au sacré.


La cathédrale d'Arras s'élève de toute sa hauteur, affichant sa façade baroque, collée à l'abbaye saint-Vaast.

lundi 21 avril 2008

dans les couloirs de l'Abbaye st-Vaast d'Arras

En entrant dans le vestibule du musée arrageois, l'ancienne girouette du beffroi de la cité atrébate, un lion de belle taille, accueille le visiteur.


L'imitation de la statuaire antique n'est pas toujours mauvaise chose quand l'on regarde cette belle romaine, pourtant bien récente au regard de la longue histoire de la statuaire...

Loin des canons esthétiques de l'époque, les formes de la belle sont éloignées des beautés callypiges que l'on croise dans les couloirs des salles de musées...


Qui n'aurait alors aimé voir la belle s'éveiller au jour dans un mouvement gracieux mettant ses formes généreuses en valeur?


Au centre d'une salle du musée d'Arras, un faune s'amuse avec sa coupe, jouant à l'échanson.


Moment de tendresse pour Hercule...

Saint-Michel, l'archange chef des milices célestes, n'en finit pas de terrasser le démon...

avec tout l'amour d'une mère

Pleine de compassion, les traits fins, l'attitude profondément pieuse de cette Vierge transcende le calme des couloirs de l'abbaye saint-Vaast d'Arras.




Vraisemblablement artésienne, cette descente de croix traduit une piété populaire réelle dans une région frappée au XVIe siècle par les querelles religieuses.

Une Vierge à l'enfant capte l'attention de celui qui déambule dans le cloître de saint-Vaast.




Et Marc-Aurèle, l'Empereur-philosophe veille sur la tranquillité des couloirs de l'abbaye saint-Vaast d'Arras.


Disparus longtemps parce que volés, les anges de Saudemont sont des pièces magnifiques qu'il faut prendre le temps d'admirer et dont la finesse de l'expression ne sont pas sans rappeler l'ange au sourire de la cathédrale de Reims.

Bien que de petite taille, cette mise au tombeau n'en est pas moins émouvante par la finesse des détails et l'expression des personnages qui la composent.