dimanche 23 mars 2008


Voilà la récompense dunkerquoise aux bons et loyaux services. Un temps chantier d'insertion, le vieux Dyck n'a pas échappé aux arracheurs... contrairement au Sandettie, il a pris de l'âge, est resté à quai, il a été squatté, vandalisé au point de devoir souder toutes les ouvertures et finalement, plutôt que de le hisser hors de leau pour le préserver, plutôt que de le restaurer, on l'a laissé pourrir et finalement, on l'achève...

1 commentaire:

Anonyme a dit…

C'est facile à dire, mais avec quels financements fallait il réhabiliter ce navire.
La Cud en a déjà restauré un, le Sandettié. Il est dans la collection in situ devant le musée portuaire. La Cud a essayé de le céder gratuitement à d'autres collectivités, y compris à l'étranger. Personne en a voulu.
Un Parisien entrepreneur de spectacles s'y est intéressé pour le ramener à Paris en quai de Seine pour le restaurer et y ouvrir un lieu nocturne branché. Quand il a eu le coût du remorquage, du transport, il est passé à autre chose.
Quant à le mettre sur un quai au sec, ce n'était pas techniquement possible car c'est l'eau qui tient le fond du navire, s'il n'est plus supporté par l'élèment liquide, le bateau casse. Le port commençait à se lasser de cette coque qui occupait un quai et qui de temps en temps cassait ses amarres et tel le Hollandais volant s'en allait hanter le mole 2.
C'est vrai qu'il aurait été plus simple de demander à un remorqueur de le prendre en charge, de l'amener au large et de l'immerger pour la grande joie des plongeurs, et de la faune aquatique.
Mais on n'a pas pu le faire non plus avec le Clem...