mardi 31 juillet 2007


La façade blanche du vaste batiment de la Sécurité Sociale de Dunkerque s'offre au soleil couchant.

rien que quelques marches, ouvrant la route pour de nouvelles dcouvertes.

Et sur le fronton d'une demeure bourgeoise de la rue du chemin de fer, un bateau inscrit dans la pierre ravive le souvenir des équipées lointaines des navires dunkerquois.

lundi 30 juillet 2007


Fin juillet, il semble que pour certains les vacances soient déjà enterrées.

Et la plage prend des couleurs que ne lui donne plus le ciel d'été.

Une vague idée de la solitude...

Excès de vacances...

Le brise-lames se croit breton en se laissant fouetter par la houle.


Sans craindre de ne gêner personne, le plus jeune apprend le vent.

En pleine démonstration de son agilité...

Dans la série "je me tape un beau gadin devant tout le monde..."


Née de l'imagination fertile de Ringot, la villa se veut fleur au milieu de la ville balnéaire.


Elle apparait comme rose fraîchement éclose pour rehausser de sa présence l'ordonnance d'une façade malouine décorée avec volupté.


Et la belle née de la main de Ringot semble dormir.

Chaque détail compte pour embellir les villas malouines, comme ces visages qui soutiennent les balcons de la belle demeure de la Place Turenne...

Courbes et volutes des audaces architecturales passées...

dimanche 29 juillet 2007

L'église Saint-Pierre de Godewaersvelde semble n'avoir pas changé en près de cent ans. La vie s'écoulerait paisiblement dans ces villages du coeur de Flandre? Pas si sûr car cette semaine, avec les fortes pluies, les vies ont basculé pour certains dans le dénuement...

Pour esthétiques qu'elles soient, les aquarelles de Gyzel livrent souvent des informations anecdotiques intéressantes. Ainsi le promeneur qui passe devant l'église saint-Eloi de Dunkerque imagine, voyant la façade criblée de balles du sanctuaire, l'âpreté et la violence des combats de la dernière guerre... A la différence (preuve à l'appui) que l'immense majorité de ces impacts ont été faits par les mitraillages aériens et les bombes allemandes de la Grande Guerre.

L'ancienne rue des Bassins, à Dunkerque, peinte avant 1918 par l'aquarelliste Gyzel, avant qu'elle ne prenne le nom de l'amiral Ronarc'h, semble tranquille. Rien, hormis la présence d'un mataf, ne trahit le temps de guerre... Et encore, la rue est à quelques pas du quai de la Défense Mobile et de ses torpilleurs.

samedi 28 juillet 2007


Retour à Ostende où malgré les destructions des guerres et les projets des architectes survivent encore quelques surprenants vestiges de la gloire passée de la ville et du port ouvert sur le monde entier...


Les vieux hangars d'Ostende bruissent encore des murmures des destinations lointaines.


Les élingues pendent dans le vide... La grue est telle un géant endormi sur ce quai où plus aucun navire n'accoste et où le silence règne en maître absolu...

Immobile, debout sur le quai abandonné, une grue portique de 1912, résiste vaillamment aux morsures du temps. Dépouillé de la plupart de ses planches, rongé par la rouille, il dresse sa flèche vers le ciel comme aux temps anciens où il déchargeait des navires venus de toutes les mers du globe.


Le vieux portique, résistant encore aux outrages du temps, semble tenir à lui tout seul les murs du Hangar n°1.

Pratiquement oublié au long d'un quai interdit à la promenade, la proue du HMS Vindictive rappelle lesacrifice du croiseur de la série Arrogant. Le Vindictive connut une fin glorieuse en se sacrifiant comme Blockship dans le port d'Ostende lors de l'attaque navale anglaise contre ce port et celui de Zeebrugge en mai 1918. L'épave fut démantelée en 1920 et ferraillée...


Il reste encore dans le port et la ville d'Ostende de beaux vestiges du passé triomphal de l'âge de l'Acier.

Et Ostende se dévoile dans le moindre reflet...

Retour au port où les plaisanciers prennent le pas sur les laboureurs de la mer.

De l'eau vive en cascade pour changer du ressac de la mer du Nord...

Plus assez de place, il faut songer à déménager régulièrement sur les quais encombrés.

Indifférent aux mouettes, sternes, grisards et aux promeneurs, le cormoran plonge pour sa partie de chasse au fond du bassin du port.


Retour à la surface avec une prise conséquente.

Moment privilégié de la lecture, auréolé d'une douce lumière et baigné par la sérénité qui règne dans le sanctuaire.


Moment exquis que celui de la dcouverte de la chapelle royale de st-Pierre-St-Paul, cachée derrière le maître-autel de la grande église ostendaise.

Vers le couchant, il regarde le soleil colorer la rosace de St-Pierre-St-Paul.

Et l'ange se baigna dans la lumière...

Le diable s'invite dans les stalles canoniales de st-Pierre-st-Paul.

Au pied de l'église saint-Pierre-saint-Paul d'Ostende, Albert Ier, le roi-chevalier, et la reine Elizabeth veillent sur les destinées de la ville.


Une proue flamboyante pour un ancien chalutier devenu navire de plaisance.

Entre ces deux représentations de St-Pierre, apôtre et premier des papes, pour laquelle opteriez-vous?

Avec un terrible feu rouge... Faut-il y voir une allusion politique?

Vers le ciel partent ses prières.

Devant la mairie de Fort-Mardyck, une statue d'un pêcheur à Islande s'apprêtant à lancer sa ligne garde le souvenir des courses lointaines des hommes madrés par les mers froides et les campagnes longues aux plus hautes latitudes.

Un regard sur l'horizon et le passé à Fort-Mardyck.

Vestiges de fête... Xylostomie assurée...


Le "Hauts de France", sucesseur de l'Emile Allard pour l'entretient des balises, attend de reprendre la mer.

Hissé hors de l'eau par le dock flottant, les travaux de carénage se poursuivent tranquillement.

vendredi 27 juillet 2007

La Loi de Murphy ou Loi de l'emmerdement maximum

Tout le monde connait la loi de l'emmerdement maximum, en voici quelques exemples... Si vous en avez d'autres, n'hésitez pas à faire suivre que nous en profitions tous... On en a tous des souvenirs en tête...

S'il existe quelqu'un avec les mêmes noms et prénoms que vous, il aura des problèmes avec le fisc, mais c'est sur votre salaire que la saisie sera effectuée.
C'est toujours quand vous êtes pressé, dans des toilettes publiques, que votre fermeture-éclair décidera de se coincer.
Si on vous mute provisoirement à un poste, vous y célébrerez probablement votre retraite. Quand tout baigne, il y en a forcément un qui coule.
Le meilleur moyen pour ralentir un cheval est de parier sur lui.
Plus la part de gateau est belle, plus elle a de chance de tomber de travers dans l'assiette au moment de la servir.
Un prof n'est malade que pendant ses vacances.
La profondeur de tout désespoir est directement proportionnelle à la hauteur de l'espérance qui l'a précédé.
C'est toujours quand vous êtes en retard au boulot que vous avez envie de pisser.
Si ça n'a jamais été filmé, ça n'a jamais eu lieu.
Une cravate propre attire inévitablement les aliments. Et l'aliment qui tombe est toujours celui dont la tache est indélébile.
Tout ce qui est rare coûte cher. L'honnêteté politique est rare, donc l'honnêteté politique coûte cher.
C'est quand on ne sait pas où on va qu'on risque le moins de se perdre.
C'est lorsqu'on n'a pas d'argent après Noël que les commerçants se décident à faire des promos.
De plusieurs appareils identiques, celui que choisirez sera le seul à ne pas fonctionner.
Si un document est confidentiel, il sera oublié sur la photocopieuse.
Quand vous ajoutez un patch windows sur un ordinateur qui fonctionne bien, c'est après l'ajout de cette amélioration que les pannes vont commencer.
Quand vous remontez un appareil démonté avec soin, il reste toujours une vis ou une pièce en trop...

jeudi 26 juillet 2007

Une théorie intéressante qui donne à réfléchir

Un troupeau de buffles ne peut pas se déplacer plus vite que le buffle le plus lent. Et quand le troupeau est pourchassé par un prédateur, ce sont les buffles les plus faibles qui restent à l'arrière et qui meurent les premiers.

Cette règle de sélection naturelle est une bonne chose pour le troupeau dans son ensemble, puisque la vitesse générale et la santé du groupe augmentent avec la disparition régulière de ses membres les plus faibles.

De la même manière, le cerveau humain ne peut pas aller plus vite que le plus lent de ses neurones.

Or, comme chacun le sait, la consommation excessive d'alcool détruit les neurones mais naturellement, ce sont les neurones les plus faibles qui sont attaqués en premier lieu. Dans ce sens, la consommation régulière d'alcool élimine les neurones les plus faibles faisant du cerveau une machine toujours plus rapide et plus efficace.

Le résultat de cette profonde étude neurologique vérifie et valide la relation causale entre les fêtes de fin de semaine et le rendement des mathématiciens, ingénieurs, économistes, avocats, architectes, etc...

De cette façon, on explique pourquoi quelques années après la sortie de l'université et après s'être marié, la plupart des professionnels ne peuvent maintenir les niveaux de rendement des étudiants récemment diplômés.

Seule la minorité de ceux qui persistent dans le régime strict d'une consommation vorace d'alcool peut maintenir les niveaux intellectuels tels qu'ils étaient durant leurs années estudiantines.

Pour toutes ces raisons ceci est un appel aux armes.Pendant que notre pays est en train de perdre son potentiel intellectuel, nous ne pouvons décemment pas rester à la maison sans rien faire.

ALLONS AU BAR !

mardi 24 juillet 2007

du lin dans la lucarne

Bonjour chèr(e)s Linophiles,
Nous vous signalons qu'un reportage sur le développement durable sera
diffusé ce mercredi 25 juillet. Le Lin devrait y jouer un rôle important...
A suivre donc sur France 5, à partir de 20h40...
Plus d'infos: http://blog.legrenierdulin.com/

A bientôt pour de nouvelles aventures ! Valérie & Arnaud, Le Grenier du Lin.

dimanche 22 juillet 2007

La mémoire de la terre à Saint-Amand-les-Eaux

À Saint-Amand, un supermarché sur un ancien atelier préhistorique

À Saint-Amand-les-Eaux, où sera construit un nouveau magasin Leclerc, d’importants vestiges de l’homme de Néandertal, vieux d’environ 50 000 ans, ont été mis au jour.
PAR HEDWIGE HORNOY
region@lavoixdunord.fr

Le site de Saint-Amand-les-Eaux pourrait bien devenir « un site majeur ». Pour l’instant, en France, le seul atelier de silex connu qui soit semblable à celui-ci se trouve dans l’Orne, à Saint-Brice-sous-Rânes.En septembre, le diagnostic archéologique, effectué sur le terrain de la future grande surface à l’entrée sud de Saint-Amand-les-Eaux, a révélé la présence de silex taillés, vieux d’approximativement 50 000 ans.

Des silex pour couper la viande Pour permettre la datation la plus précise possible, à 5 000 ans près, un spécialiste anglais est passé dans la semaine. « Il a dit qu’il pourrait effectuer une datation par thermoluminescence. Et si celle-ci se révèle positive, le site prendra une plus grande ampleur », explique Philippe Feray, l’archéologue en chef du chantier. Les archéologues de l’INRAP (Institut national de recherches archéologiques préventives) ont donc fait une découverte essentielle.Depuis le 17 janvier 2001, la loi prévoit l’intervention des archéologues en préalable aux chantiers d’aménagement du territoire. Grâce à quoi, parfois, des sites d’occupation humaine, préhistoriques ou historiques, sont mis au jour.Le 25 avril, l’équipe de professionnels de l’INRAP s’est mise à l’oeuvre. Très vite, les pièces découvertes se sont révélées très bien conservées. « Du sable venu de la vallée a recouvert le site il y a plusieurs dizaines de milliers d’années. Ça a permis la fossilisation et la stabilisation des silex. Leur état est exceptionnel », souligne l’archéologue.Bientôt les grues… À ce jour, ce ne sont pas moins de 60 bifaces, des outils servant à couper la viande ou les végétaux, à tailler ou à racler les peaux de bêtes, qui ont été découverts. « Mais nous récoltons également les éclats, issus de la taille. Nous venons de passer la barre des 12 500 pièces. » Cela va permettre de retracer le cycle de vie du silex, du façonnage initial à l’abandon, en passant par les tailles successives, sorte de recyclage de l’outil.« Cet atelier est un apport très important pour comprendre la vie quotidienne de l’homme de Néandertal. » Et pour tenter de mieux comprendre encore, et de réfuter ou valider certaines hypothèses, un « collègue qui maîtrise parfaitement la taille du silex est venu faire une expérimentation de façonnage sur place. Nous pouvons observer comment, en deux mois, les éclats évoluent sur le sol. Ici, on peut voir que le sable venu de la vallée en recouvre déjà une partie », expose l’archéologue en montrant du doigt un amas de petits éclats. Mais l’équipe devra replier bagage au plus tard le 3 septembre, pour laisser place aux ouvriers, aux grues et à la grande surface. •

In LA VOIX DU NORD, édition régionale du 22 juillet 2007

En Outre-Quiévrain

Ce matin, après avoir vu les reportages sur la fête nationale Belge d'hier 21 juillet, on peut décerner un zéro pointé à l'éxécutif fédéral de nos voisins où l'actuel Premier Ministre comme le prochain et - quelques ministres d'ailleurs - sont INCAPABLES de dire la raison qui a présidé au choix de cette date...

Pour mémoire ou pour information, permettez moi de relayer ce texte tiré du site de la RTBF (le medium francophone...)

La fête nationale belge est célébrée le 21 juillet en commémoration de la prestation de serment de Léopold Ier, premier Roi des Belges.

A l'issue des journées de septembre 1830, le territoire belge accède à l'indépendance. Les mouvements de révolte contre la domination du régime hollandais de Guillaume Ier d'Orange Nassau aboutissent. La révolution belge met fin à l'existence du Royaume des Pays-Bas qui unissait en un seul Etat la Belgique et les Pays-Bas.

Le 26 septembre 1830, un gouvernement provisoire est formé à Bruxelles. Un Congrès national est élu. Cet organe dote la Belgique d'une Constitution qui établit le régime de la monarchie héréditaire et parlementaire avec responsabilité ministérielle.

Les membres du Congrès, les congressistes, examinent diverses candidatures afin de pourvoir le trône de Belgique. Après plusieurs tours, ils votent pour Léopold de Saxe-Cobourg Gotha.

Prince d'origine allemande, veuf de la princesse Charlotte, héritière de la couronne d'Angleterre, Léopold a quarante ans. Il accepte le trône de Belgique et fait son entrée à Bruxelles le 21 juillet 1831. Il prête alors le serment constitutionnel.

Le premier roi des Belges accède au trône sous le nom de Léopold Ier. Il jure d'observer la Constitution et les lois du peuple belge, de maintenir l'indépendance nationale et l'intégrité du territoire.

En 1890, la loi du 27 mai fixe le 21 juillet comme date de la fête nationale


Le clocher de Saint-Gery se dresse au centre de Bierne et joue avec les nuages dans le ciel clair de l'été flamand.