mercredi 28 février 2007

histoire d'eau

Dernièrement, j'avais posté ici une illustration de paul Igert de 1942 sur le CT Vauban... On vient de me prêter une photo du navire... Racé quand même... non?

Les vagues frappent le feu de Saint-Pol ancré au bout de la jetée et l'on se dit que l'on est mieux là qu'en mer.

En route sur la digue du Break en remontant vers l'écluse De Gaulle, à gauche la mer, à droite les quais d'Arcelor-Mittal pour croiser le Shining Star sur lequel deux dockers ont perdu la vie en déchargeant le charbon dans ses cales samedi dernier (24/02) . Premier décès au travail chez les dockers depuis 9 ans, ce douloureux évènement est un rappel à ceux qui vivent dans et autour du port, qui ont ou ont eu des dockers dans leurs familles, que c'est un travail dangereux...
En voyant passer les bateaux au large, ayez une pensée pour eux...


Comme un souvenir des heures glorieuses de la révolution industrielle mais bien récent ici.


Le travail ne s'arrête pas au coeur des gigantesques usines qui rythment jours et nuit de la côte dunkerquoise.


Campé devant le Haut-fourneau, bien dressé, le portique attend d'avoir un peu de travail. A croire qu'il défie la tempête qui s'annonce.


Sur le réservoir d'eau de la raffinerie des Flandres-Total, il n'y a aucun doute sur la localisation des lieux. Période de carnaval oblige, on pourrait se sentir offusqué à Dunkerque d'associer le corsaire tant aimé à ce liquide douteux qui trouble le Ricard...


Comme un gigantesque échassier, la grue défie le vent et veut fendre les nuages.


Au bout d'une jetée de béton et de pierres, la mer donne de la voix, les vagues se meurent dans un boucan épouventable et le sable se mêle au vent...



Les vagues s'écrasent, le bruit et le vent se fracassent sur les entablements qui servent de brise-lâmes.


La jetée du port ouest, aux faux airs de Bretagne.



Jetée du Clipon, il faut avaler le sable, prendre le vent et attendre le bon moment.


En route vers Albion... en attendant des vents plus cléments. Aujourd'hui, ça va tanguer, ça va rouler...


Au port ouest de Dunkerque, tel Léviathan, le ferry ouvre grand la gueule pour avaler ses passagers.


Chambre avec vue sur la mer...


... la maison dans la dune...

appel aux dons: pour que la mer n'ait pas le goût des larmes

SAUVETAGE
Pour racheter un pneumatique à bout de souffle, la SNSM demande de l’aide

1998. Le baptême du « Jean-Bart-II », le canot tout temps de la SNSM, déplace la foule sur les pontons de Dunkerque. L’embarcation a pu être achetée grâce à un extraordinaire élan de solidarité destiné à permettre aux bénévoles du sauvetage en mer d’avoir les moyens de porter assistance aux naufragés. Aujourd’hui, la SNSM a de nouveau besoin d’aide pour renouveler son pneumatique.
PAR MARC GROSCLAUDE
dunkerque@lavoixdunord.fr

Le « semi-rigide » de la station est mal en point. Sa peau de caoutchouc a subi les assauts du soleil, mais ce n’est pas le plus gênant. « C’est la structure qui est fatiguée », résume Alain Ledaguenel, président de la station. En cause, la partie basse du bateau qui absorbe l’essentiel des efforts et qui accuse le coup. « Elle est fissurée et prend l’eau. Ce pneumatique sort très souvent, en association avec le Jean-Bart-II. Il est très utile par exemple pour intervenir sur les bancs de sable, là où le canot tout temps ne peut accéder, ou pour accoster des navires en détresse. » Mais aujourd’hui, les membres de la station, qui peuvent être amenés à sortir à tout moment aux commandes de cet engin de 6 mètres, prennent la mer avec appréhension. Filer à 35 noeuds pour venir en aide à un plaisancier, et peut-être lui sauver la vie, au risque de mettre la sienne en danger pour des raisons techniques, c’est quelque chose que les bénévoles veulent éviter. « Il faut qu’il soit fiable à 100 %, même dans des conditions difficiles. C’est un véritable 4x4 des mers, un outil très utile pour le sauvetage. »

Au plan national, la SNSM est consciente de l’urgence (il faudrait un nouveau pneumatique pour le printemps) mais ne peut pas débloquer de fonds. « La Bouée bleue a tout de suite augmenté l’aide qu’elle nous accorde et nous a versé 4 000 E », détaille Alain Ledaguenel.Insuffisant. Le pneumatique dont rêve la station (tout équipé, moteur compris) coûte 35 000 E. Il a la même puissance et les mêmes dimensions que l’actuel. « Plus gros, on n’en aurait pas usage. Avec une carène en V, c’est adapté aux conditions très dures qu’on peut avoir ici. Il doit pouvoir sortir dans une mer forte à très forte ! »

Avec l’appui du Yacht-club de la mer du Nord, la station a tenu une chapelle lors de la bande de la Citadelle : 2 000 E de plus dans la cagnotte. L’adaptation de l’ancien moteur (en très bon état) sur un pneumatique neuf permettrait de faire baisser la note, mais la fiabilité serait-elle au rendez-vous ? Il faut plutôt chercher à réunir la somme nécessaire. « Madame Delebarre, la marraine du Jean-Bart-II, nous donne sa caution », insiste le président de la station qui veut frapper à la porte des associations philanthropiques. Mais aussi lancer un appel aux plaisanciers (qui n’adhèrent pas assez à la SNSM) et aux anonymes amoureux de la mer, sensibles au fait « qu’elle n’ait jamais le goût des larmes ».

Contact : SNSM de Dunkerque, quai des Monitors, 03 28 63 23 60 et snsm.dunkerque@neuf.fr


La station représentera la France en Suède

Au mois de juin, les sociétés de sauvetage en mer tiendront leur congrès à Göteborg, en Suède. Située le plus au nord du littoral métropolitain, la station de Dunkerque représentera la SNSM lors de cette manifestation.
Il y a quatre ans, c’était en Afrique du Sud que cette réunion de tous les marins qui risquent leur vie pour celle des autres s’était tenue.Difficile d’y dépêcher hommes, mais surtout matériel.
Là, le port suédois est à portée de navigation : 655 milles nautiques, soit un peu plus de 1 200 km quand même, que le Jean-Bart-II et son équipage devront parcourir. « On a un peu hésité au début, mais finalement, on a dit oui, et il y a eu pas mal de volontaires », résume Alain Ledaguenel, le président de la station. La huitaine de bénévoles en sera quitte pour deux ou trois jours de mer, avec un ou deux arrêts en route « car le canot n’est pas équipé pour la croisière ! » Les commodités les plus nécessaires n’équipent pas un bateau de sauvetage. Ces nuits d’hôtel, passées dans des ports, s’ajouteront aux frais de gasoil et ceux induits par une semaine sur place, passée à parader, certes, mais surtout à faire exercices et démonstrations des différentes techniques du sauvetage pratiquées sur les différentes mers du globe. La SNSM en prend une part à sa charge. Un sponsor privé apporte aussi sa contribution.Conséquence, l’arrêt technique du Jean-Bart-II, effectué avec le soutien du chantier des ARNO, aura lieu du 10 au 18 avril, plus tôt que prévu. Pendant toute sa période d’indisponibilité, l’assistance aux marins en détresse sera encore assurée par les bénévoles. S’il est peu probable de voir une vedette remonter depuis le centre technique de la SNSM, basé à Saint-Malo, il est plus envisageable que ce soit La Philippoise , de Grand-Fort-Philippe, qui assurera la permanence, 24 heures sur 24. Elle bénéficiera de l’aide de la SNSM de Calais et des sauveteurs belges. Mais aussi du pneumatique, certes vieillissant, de la station dunkerquoise.
• M. G

LA VOIX DU NORD, édition de Dunkerque, 28 février 2007

mardi 27 février 2007

Sainte-Barbe, une sainte très aimée dans les terres du Nord

Pompiers, artilleurs, canonniers et mineurs... Un point commun: ils sont sous le patronage de Sainte-Barbe et, chaque année, la fêtent dignement le 4 décembre...




Les pompiers sont contents, ils font la fête le 4 décembre, c'est la sainte Barbe mais ils ne font pas ça à "la sainte Barbe" car ça pourrait exploser. La sainte Barbe étant le lieu, dans les bateaux, où l'on mettait les armes et la poudre.

L'histoire de Barbe est une belle histoire incestueuse. Contrairement à ce que son nom indique, Barbe ne nous est pas étrangère. Elle est fêtée constamment depuis l'an mille.
On dit qu'elle était née en Toscane mais d'autres disent qu'elle était d'Hiéliopolis (Baalbek) ou encore de Nicomédie.

Son père s'appelait Dioscore, était polythéiste, païen, et adorait les idoles. C'est plus amusant que monothéiste. Sa fille étant devenue adolescente, elle était si belle qu'il voulut se la garder pour lui tout seul. Il fit construire un splendide château-forteresse, avec des jardins merveilleux dans lesquels il y avait plein de statues d'idoles. Tout ça était entouré de fortes murailles. Il plaça Barbe dans la tour du milieu. Il espérait qu'elle succombe au cultes polythéistes.

Beaucoup de pères sont comme ça. Que leur fille jette quelques clins d'oeil sur des jeunes gens de passage, ça va encore, mais qu'elle se vouent à un autre père qui exige l'exclusivité, ça ne va plus.

Dans sa forteresse, Barbe faisait des études sérieuses. Petit à petit, à la suite de ses profondes réflexions, elle se rendit compte de la vanité de tous ces petits dieux qui virevoltaient ci. Un seul seigneur c'est beaucoup plus grand et surtout plus loin, derrière les étoiles, et ça ne se trompe pas.

Un jour qu'elle était dans le jardin avec son père, elle lui demanda ce qui signifiait toutes ces images. Le père lui répondit "ce sont nos dieux, ma fille" Barbe resta circonspecte.
Comme elle désirait ardemment être baptisée, elle se prosterna un jour, en prière, dans un des appartements du rez de chaussée de sa forteresse. Elle s'écria tout à coup : "O Dieu qui avez fait jaillir l'eau dans le désert, par Moïse, ouvrez ici la fontaine dans laquelle je puisse trouver le baptême." Au même instant jaillit une source d'eau vive qui se divisa en quatre parties et en forme de croix. Saint Jean-Baptiste apparut et baptisa Barbe. Puis, dès que Jean Baptiste fut partit, Jésus lui apparut sous la forme d'un jeune homme d'une éclatante beauté. Il remit à Barbe une palme et un anneau d'or en lui disant "je suis venu de la part de mon père vous prendre pour épouse."

Barbe refusait toutes les propositions de mariage et disait à son père qu'elle désirait avant tout vivre avec lui pour devenir son bâton de vieillesse. Dioscore en était ému jusqu'aux larmes et promit de lui rendre sont séjour encore plus agréable.

Finalement, le père proposa à Barbe d'épouser un bon parti. Comme elle refusait toujours, il pensa qu'un voyage et une absence de sa part arrangeraient les choses.
Avant de partir, il lui fit construire une somptueuse salle de bains dans sa tour.
Pendant l'absence du père, Jésus lui apparut sous la forme d'un enfant ravissant et qui, l'instant d'après, fut tout couvert de sang et de blessures. Ca la rendit triste et augmenta en elle son amour pour Jésus-Christ.

Armée d'une force extraordinaire, elle abattit alors toutes les statues qu'avait fait ériger sont père. Dans sa salle de bains où il n'y avait que deux fenêtres, elle en fit ajouter une troisième afin de symboliser la Sainte Trinité. Puis, elle y fit graver des croix partout. Elle-même, de sa petite main fragile, elle traça la signe de la croix avec son doigt et la pierre s'amollit pour en garder la trace. Elle fit de même avec ses pieds sur le pavé.

Son père revint et lui reposa la question des partis à prendre pour son mariage. Devant son refus, il cacha sa colère, mais elle éclata quand il s'aperçut du carnage et des statues brisées, remplacées par des croix.
Il demanda des explications à Barbe. Elle lui tint tout un discours sur les avantages du monothéisme et sur les inconvénients du polythéisme, ainsi que sur la réalité de la Sainte Trinité qui, comme dans sa salle de bain amenait la même lumière par trois fenêtres différentes.

Le père comprit que Barbe était chrétienne et il s'en attrisya. Il pleura, supplia et sentit germer en lui une violence sans borne. Il saisit alors son épée et voulut transpercer Barbe. Elle brûlait du désir de se voir transpercée par cette épée mais aussi elle craignait que son père ne soit souillé par un crime aussi odieux. Elle demanda à Dieu de lui venir au secours. Elle s’enfuit de la maison. Comme son père essayait de la rattraper, un rocher s'ouvrit pour la laisser entrer puis se remit dans sa position première, empêchant ainsi le père de passer. Elle fut alors transportée par un vent impétueux qui l'amena dans une grotte cachée par des buissons où elle se cacha pendant quelques temps.

Mais le père, devenu féroce, cherchait partout jusqu'à l'épuisement. Il finit par apercevoir deux bergers qui lui indiquèrent où ils avaient vu une jeune fille qui se terrait. Barbe, l'entendant venir, sortit courageusement de sa caverne et marcha devant lui pour se jeter à ses genoux. Le père l'accabla de coups, lui donna des coups de pieds, la traîna par les cheveux à travers les rochers et les épines et la ramena à la maison où il la jeta dans un sombre cachot. Elle y resta trois jours en l'honneur de la sainte Trinité.

Dioscore alla trouver le préfet Marcien en lui racontant que sa fille était chrétienne. Barbe fut convoquée devant le gouverneur. Mais celui-ci, impressionné par sa beauté, se radoucit fit des reproches au père à cause de sa dureté. Puis il entreprit Barbe sur les avantages du polythéisme et sur les inconvénients du monothéisme.
Barbe lui répondit en faisant un long discours sur les avantages du monothéisme et sur les inconvénients du polythéisme, ainsi que sur la réalité de la Sainte Trinité.
Marcien en fut irrité d'autant plus que ses avances étaient repoussées par cette petite nana prétentieuse. Il la fit déshabiller et flageller cruellement. Puis il ordonna qu'on la déchire avec des ongles de fer. Même les payens qui assistaient au spectacle ne purent s'empêcher de pleurer. Seule Barbe était ravie et chantait les louanges du Seigneur.

Le gouverneur qui était de plus en plus furieux la fit suspendre en l'air par les pieds. On lui frappât la tête jusqu'à ce que le sang s'écoule de toutes parts. Puis on mit une épaisse couche de sel sur ses plaies et on la revêtit d'un habit de crin. Ainsi on la roula sur des fragments de vases brisés. Puis on la jeta dans une prison sinistre. Barbe était toujours triomphante. Jésus lui apparut pour la réconforter.

Le lendemain, le gouverneur la fit à nouveau comparaître. Quelle ne fut pas sa surprise de voir que Barbe était complètement guérie de ses blessures. Elle apparaissait en pleine santé. Il lui dit "vous voyez comme nos dieux polythéistes ont prit soin de vous !" Barbe rétorqua "Insensé que vous êtes ! c'est mon Dieu monothéiste qui m'a guérie !"

Marcien hors de lui fit recommencer les tourments. Elle fut mise sur un chevalet et redéchirées avec des ongles de fer. Puis on la brûla avec des torches ardentes qu'on lui passa sur tout le corps. On fit de même avec des lames rougies au feu.
Le gouverneur ne savait plus quoi inventer pour tourmenter la vierge. Il ordonna qu'on lui arrache les mamelles avec des tenailles ardentes puis de la promener toute nue dans la ville en frappant sans cesse sur ses plaies.

En entendant ça, Barbe fut tout de même troublée. Le supplice, passe encore, mais être montrée toute nue par toute la ville ça dépassait les limites. Elle pensa tout de même qu'une fois les mamelles arrachées, on ne la reconnaîtrait pas. Elle pria Dieu pour que les regards impudiques des spectateurs n'atteignent pas sa virginité. Elle fut exaucée. Non seulement elle fut complètement guérie mais elle apparut comme vêtue d'une longue robe qui éblouissait tout le monde. Marcien s'avouant vaincu l'injuriait en la traitant de magicienne. Il ordonna qu'on lui coupe la tête. Barbe était au comble du ravissement. Elle allait enfin rejoindre son céleste époux.

Son père demanda à lui porter le coup fatal. Cela lui fut accordé bien que les spectateurs en furent horrifiés.Dioscore conduisit alors sa fille sur une montagne voisine. Barbe n'opposait aucune résistance et marchait d'un pas ferme et assuré en chantant. Arrivés là-haut, beaucoup de spectateurs se convertirent. Mais le père, aveuglé par sa haine, saisit sa hache et, d'un seul coup, fit rouler la tête de sa fille qui avait tendrement tendu le cou. Cela se passa le 4 décembre 235.

Le père, satisfait de son coup, descendait la montagne en traitant sa fille de tous les noms. Mais un feu vint du ciel et le consuma à tel point qu'il n'en resta que quelques cendres. Marcien subit le même châtiment. C'est la raison pour laquelle, maîtresse du feu, Barbe est aussi la patronne de ceux qui l'éteignent. On la représente avec une tour percée de trois fenêtres ou ayant, à ses pieds, son père terrassé par la foudre.
On l'invoque contre la foudre et la mort subite.

Elle est patronne de tous ceux que le métier expose à la mort subite : artificiers, armuriers, pompiers, fondeurs, charpentiers et maçons, mineurs. De par son nom, elle est aussi patronne des brossiers, vergetiers, chapeliers et de tous ceux qui s'occupent des poils.

sacré Gaston !

Saint Vaast ou Waast ou Gaston (“gast” “Hôte” ou “voyageur”)


Vaast s’est d’abord appelé Vedastus. Son nom s’est transformé en Veast puis en Vaast, et, aujourd’hui en Gaston. Saint Gaston ou Vaast ou Waast serait né dans le Périgord à Villac près de Terrasson, d’une famille fortunée. Après avoir quitté ses parents, il se retira à Toul où il vécut en solitaire. Mais sa réputation devint grande et l’évêque de Toul le fit entrer dans son clergé.

A cette époque, Clovis Ier, se battit contre les Alamans. A Tolbiac, près de Cologne, (aujourd’hui Zulpich) la bataille était loin d’être gagnée et la victoire penchait même pour les Alamans. Clovis se souvint des recommandations de sa femme Clotilde.
Elle avait beaucoup insisté, en effet, pour qu’il se convertisse au christianisme.
Les yeux levés au ciel, il s’écria que s’il gagnait la guerre, il se convertirait et se ferait baptiser. Les Francs reprirent courage et triomphèrent des Alamans en tuant leur roi.

Revenant de la guerre, Clovis passa par Toul et y rencontra Vaast qui passait pour être un croyant fervent. Clovis lui demanda de l’instruire des choses de Dieu. Vaast accepta et le suivit. Il devint donc le catéchiste de Clovis. Pendant le voyage, en passant au village de Rilly-aux-oies (près de Attigny, sur l’Aisne, à l’est de Rethel), Vaast rendit la vue à un aveugle qui se trouvait près du roi. Celui-ci fut très impressionné. Peu de temps après, il se fit baptiser par Saint Rémi qui, en lui versant l’eau lui dit “Ployez le cou, ô Sicambre, sous le joug de Jésus-Christ, adorez ce que vous avez brûlé et brûlez ce que vous avez adoré !” Trois mille nobles Francs se firent baptiser après lui. Cela se serait passé le 25 décembre 496.

En quittant Reims, Clovis recommanda Vaast à Saint Rémi qui l’envoya dans les villages pour catéchiser. Puis Rémi le consacra évêque d’Arras en Artois. Mais Arras avait subit bien des misères avec l’invasion des Vandales et des Alains, puis, plus tard, avec sa destruction par Attila en 450. En entrant dans Arras, Vaast guérit un aveugle et un boiteux qui lui demandaient l’aumône. Il gagna ainsi la confiance des Arrageois (ou Artésiens).

Mais tout ce qui avait été construit pour le culte était en ruines, couvert de ronces et servait de repaire aux bêtes sauvages . Vaast se mit à pleurer et pria. A ce moment, un ours sortit des ruines. (la Légende Dorée de Jacques de Voragines parle d’un loup) Vaast n’en fut point troublé. Il conjura l’ours de ne pas faire de mal à quiconque. L’ours docile le suivit et devint son fidèle compagnon. Certains disent qu’il s’agissait d’une ourse.
Vaast se mit en devoir de reconstruire des édifices religieux et de convertir les gens de la région.

Clotaire Ier, fils de Clovis, prit, avec sa cour, les habitudes romaines. Perdant leur humeur guerrières, ils passaient beaucoup de temps en banquets et en orgies. La cervoise coulait à flot. Les festins se terminaient toujours par l’ivresse titubante de tous les convives. Un jour, un notable qui s’appelait Ocine, (ou Hozinus) invita Vaast à un festin qu’il donnait pour le roi. Vaast accepta, pensant mettre fin à ces pratiques qu’il jugeait scandaleuses.
En entrant dans la salle, il fit un signe de croix et tous les vases remplis de cervoise se brisèrent. Vaast expliqua que ces vases cachaient le démon qui avait fui pendant que la cervoise se répandait sur le sol. Tout le monde était atterré devant ce prodige ! Bien des gens se convertirent.

Saint Rémi chargea alors saint Vaast de gouverner le diocèse de Cambrai en 510. Arras et Cambrai furent alors réunis administrativement jusqu’au XIème siècle.

Puis Vaast s’occupa aussi du Beauvaisis où il y reconstruisit bien des édifices et où il fit de nombreux miracles.

Il était devenu vieux et les fièvres le dévoraient. Par une froide nuit d’hiver, on vit une immense nuée de feu qui s’élevait de sa maison d’Arras jusqu’au ciel. Cela dura deux heures. on vint prévenir Vaast qui compris que le moment était venu de quitter cette terre. Il s’éteignit alors le 6 février 540. On raconta qu’au moment où son âme quittait son corps, on entendit un choeur d’anges qui remplit la maison.

Quelques temps après sa mort, un incendie éclata à Arras. Il menaçait toute la ville. Une femme nommée Abite invoqua Saint Vaast. Elle le vit apparaître. Il écartait les flammes.
La maison du saint fut épargnée.

Au 9ème siècle, bien des couvents de l’Artois envoyaient des mariniers pêcher le poissons en mer. On réclama à ceux de l’abbaye de Saint Vaast un droit de deux sous pour leur permettre de jeter leurs filets. Ils refusèrent et prièrent leur saint patron. Les barques sortirent du port et une grande tempête s’éleva en menaçant les embarcations qui eurent bien de la peine à regagner la terre. Seules les barques de ceux de saint Vaast purent, sans difficulté, rapporter des quantités énormes de poissons. En souvenir de ce miracle, les mariniers de l’Artois payent chaque année, deux sous aux religieux de l’abbaye de Saint Vaast.

Dans les manuscrits qui racontent la vie de Saint Vaast, on le représente avec un ours à sa suite. Les Anglais vénéraient Saint Vaast sous le nom de Foster (“Beau-père” ou “Celui qui élève”). C’est de là que la famille Foster tire son nom.

Vaast voulait être enterré dans une petite chapelle qu’il avait fait construire au bord de la rivière Crinchon. Mais le lieu ne fut pas trouvé bien beau et on le porta à la grand église Notre Dame.

De nombreuses églises de la région sont sous le vocable de Saint Vaast et possèdent de nombreuses reliques. Les ossements sont répandus à Bailleul, Annezin, Wrugles, Vergies, Fouquières-les-Lens, Lattre-Saint-Quentin, l’hospice civil de la ville d’Aire, Moreuil, (Amiens) Notre Dame de Saint Omer, Le Pas, Bienvillers au bois, le séminaire d’Arras, Laventie, Gonnehem, Fruges, Saint Vaast-la-Hougues, (Coutances) les Bénédictines du Saint Sacrement d’Arras, Armentières, Saint Nicolas d’Arras, Saint Pol.
A Saint Pol sur Ternoise, (62) on trouve un bas relief avec un évêque et un ours à ses pieds.


La région de Flandre est marquée par le mythe de Jean de l’ours. Gayant, Saint Vaast n’est pas sans rapport avec ce mythe. Une version flamande du conte relate qu’un bûcheron du nom de Gaylon vit un jour cinq petits ours qui sortirent d’une grotte. Gaylon les appela amicalement. Tout effrayé par la voix de Gaylon, les oursons rentrèrent vivement dans la grotte. Gaylon se mit à pleurer en gémissant “personne ne m’aime, même les bêtes me fuient”. A ces mots, un petit ours pointa son nez et vint retrouver Gaylon en gambadant. Gaylon l’adopta comme son fils, il le prit sur son dos et revint à la ville de Cantin. Le barbier rasa l’ourson qui devint un petit garçon très fort qu’on appela Jean, en souvenir de Saint Jean-Baptiste qui portait une peau de bête. On le baptisa mais on ne parvint pas à le purger car, grâce à sa force, il renversa l’apothicaire

Un jour que Jean venait d’avoir 16 ans, les fêtes de la Saint Jean battaient leur plein, il vit un des garçons qui se moquait de lui jeter un panier rempli de chats dans le brasier. Jean se jeta dans le feu et sauva les chats, puis, sous l’effet de la colère, il bouscula le garçon qui se fracassa la tête et mourut. On voulut enchaîner et pendre Jean, mais d’un simple effort il cassait les cordes et les chaînes.
A ce moment, apparut un héraut vêtu de velours vert (le loup vert de Jumièges ?) et chevauchant un énorme cheval. Il clama que les trois filles du roi : Soleil d’or, Lune d’argent et Étoile du matin avaient été enlevées par un dragon. Celui qui les délivrerait avait la promesse d’un mariage.
Jean se saisit d’une poutrelle dont il fit sa canne. On le surnomma alors Gayant, c’est-à-dire Géant. Etc. on connaît la suite avec Tord-Chênes (Torquesnes)

Dans l’histoire de Saint Vaast, il n’est pas question de chats. Mais non loin d’Arras, près du village de Berten (l’ours) se trouve le Mont des Cats (des chats) sur lequel, autrefois, vivait un ermite qui avait une fervente dévotion pour Saint Vaast.
Le mythe tourne autour du “sauvage” qui s’accommode bien de relations avec les animaux. Frédérick Tristan pense que Gayant est apparenté à Odin-Woden. Bruno, l’ours, le “ferrant” fabrique “un chariot à quatre roues”. Son épouse, Freya se promène toujours sur un chariot traîné par des chats.

Une dernière histoire concernant Vaast montre bien l’aspect ambigu de Vaast, à la fois ami des bêtes et aussi leur ennemi.

«A quelques kilomètres de Cambrai, s’élevait naguère le château d’Esnes. Lorsque saint Vaast vint prêcher le christianisme en Flandre, le diable fit tomber la foudre sur le château qui fut détruit. Le propriétaire des lieux vint trouver Saint Vaast et lui demanda de reconstruire le château par miracle. Vaast refusa. Alors le diable se présenta et déclara que lui, s’offrait bien volontiers à reconstruire le château en une seule nuit pourvu que le châtelain abjurât le christianisme.
Le pauvre homme accepta et, le lendemain, le château se dressait à nouveau, fier et tout neuf, là où il ne restait plus que pierre sur pierre. Saint Vaast, inquiet de l’affaire, vint rendre visite au châtelain mais celui-ci lui refusa l’entrée. Alors quatre anges apparurent aux yeux de la foule émerveillée et autour du saint élevèrent une tour appelée depuis “la chaire grise”. Quatre mille personnes se convertirent et le châtelain fut exorcisé et promit de n’avoir plus aucune relation avec les bêtes infernales.»

Ainsi, Vaast a quelques relations mythologique avec les anciens dieux scandinaves. - comme saint Éloi, un peu plus tard, avec Loki - Elles sont complexes et paradoxales par le fait qu’il s’agit d’un des nombreux personnages “chistianisateur” des Flandres ou d’ailleurs.

saint-Charles le Bon, Patron des comtes et des croisés

De l'autre côté de la place brugeoise de la Basilique du Saint-Sang se dressait une église de triste mémoire puique le Comte de Flandre Charles le Bon y fit assassiné. Si d'aventure vous vous rendez à la cathédrale N-D de la Treille à Lille, en voyant l'autel qui lui est consacré, peut-être vous souviendrez-vous de son histoire...


Comte de Flandre, fils du roi St-Canut du Danemark et d'Alize de Flandre. (1083-1127)
A la mort de son père, il fut conduit à Bruges à la cour de Robert le Frison, Comte de Flandre. Baudoin à la Hache, ayant succédé à Robert, n'avait pas d'enfant. Il porta son dévolu sur Charles et lui fit épouser Marguerite, fille du Comte de Clermont. Cela lui apporta le comté d'Amiens.
Les jalousies se manifestèrent sous l'impulsion de la comtesse Clémence, mère du défunt Baudoin et avec la complicité de Geoffroy le Barbu.
Mais Charles administrait ses territoires avec sérénité et justice. Il était très apprécié du peuple.

Il institua la "Trêve de Dieu" qui interdisait tout acte de guerre du mercredi soir au lundi matin.

Le 11 août 1124, une éclipse partielle de soleil suscita la crainte de malheurs à venir. L'hiver suivant fut si rigoureux et si long que les semailles ne levèrent pas. Il s'en suivit une terrible famine qui affama les gens de Bruges à Gand mais aussi de toute la Flandre.
Charles n'arrêtait pas de procurer ce qu'il pouvait aux affamés.
Mais la famille de Bertulphe (Erembald ou Van der Straten) avait accaparé les réserves de blé et les vendait à des prix exorbitants. Charles y mit bon ordre et la disette se fit moins sentir en attendant la prochaine récolte.

Bertulphe, prévôt de la ville de Bruges jura de se venger. Il parvint à convaincre plusieurs familles de se joindre à lui pour assassiner Charles. Le 2 mars 1127, ils gagnèrent la galerie qui conduisait du palais du comte à l'église saint Donatien. Charles priait dans la partie qui donnait sur l'église. Les conjurés lui fracassèrent le crâne et la cervelle jaillit sur les dalles. Puis ils l'achevèrent et lui coupèrent le bras droit.

Quelques jours plus tard, les gens de Gand voulurent s'emparer du cercueil de Charles mais les citoyens de Bruges s'y opposèrent. Peu de temps après, sous la vindicte populaire, une conspiration vengeresse se trama sous la conduite du chevalier Gervais. Le prévôt Bertulphe fut obligé de fuir mais il fut rattrapé.

Le 5 avril le roi de France et le nouveau comte de Flandre arrivèrent à Bruges. Le 11, Guillaume d'Ypres livra Bertulphe qui fut exécuté après de cruelles tortures. Tous ses comparses furent pendus ou brûlés vifs. Wilfrid Knop, un des assassins, fut jeté au bas d'une tour avec 28 des ses complices.

Le corps de Charles le bon reçu les honneurs qui lui étaient dû. On l'invoquait pour guérir des fièvres. Les fiévreux devaient boire l'eau qu'on avait versée dans son crâne.
Son culte à pratiquement disparu aujourd'hui.

in memoriam

Émouvant hommage au capitaine Monier de la BA 103, mort au large de la Corse

Hier (1), le personnel de la base aérienne 103 de Cambrai a rendu un dernier hommage au capitaine Denis Monier, mort à 35 ans, lundi, à bord de son Mirage 2000, au large de Bonifacio. La ministre de la Défense, Michèle Alliot-Marie avait fait le déplacement.Sur le tarmac de la base aérienne de Cambrai, le silence est poignant. Près de mille frères d’arme, des personnalités locales et militaires sont venus saluer une dernière fois le capitaine Monier, commandant d’escadrille au sein de l’escadron de chasse 2/12 Picardie.

Sous un grand hangar, une cérémonie religieuse est célébrée par l’archevêque, Mgr Garnier, en présence de « tous ceux et celles qui savent qu’ils peuvent risquer leur vie pour notre vie ». Le cercueil est ensuite emmené à l’extérieur pour une émouvante cérémonie militaire. En présence, entre autres, du préfet de région, Daniel Canepa, et du chef d’état-major de l’armée de l’air, le général Stéphane Abrial, la ministre de la Défense Michèle Alliot-Marie a remis au défunt, à titre posthume, la croix de chevalier de la Légion d’honneur. « Meurtrie par votre perte, la France vous exprime aujourd’hui son respect et sa reconnaissance. Je m’incline à mon tour devant l’exemple que vous nous laissez et qui ne sera pas oublié. »
• M.-C. D.

VDN régionale 24-02-2007

(1) vendredi 23 février 2007

lundi 26 février 2007


Petit village des Flandres, tranquillement niché près des monts, Flêtre n'échappe pas aux vicissitudes des combats.


Histoire de vous amuser un peu, furetez sur le site pour retrouver les photos de la chambre de commerce et de son beffroi ainsi que de l'Opéra de Lille. Du projet dessiné et de la maquette à la construction définitive, il y a quelques jeu des sept erreurs à faire...


La Royale n'oublia pas l'ingénieur militaire qui avait tant fait pour la guerre de course...

Haies, bocage et pommiers... Non point la Normandie mais la Thiérache, la Petite Suisse du Nord.


Comme une flamme dans la nuit, les vertus théologales doivent s'entretenir pour ne pas vaciller.


Piliers et arêtes de pierre bleue, voûtes de belles briques, l'élan de la foi se ressent dans la collégiale saint-Nicolas d'Avesnes...


Une dernier repas pour sceller le tabernacle.


Tendresse et affection dans la collégiale d'Avesnes-sur-Helpe.

Sainte royauté que celle de Saint-Louis, mort en croisade pour un idéal chevaleresque agonisant.


Sous le nouveau Palais de Justice d'Avesnes perdure le souvenir des bastions offert au regard du promeneur.


L'histoire avesnoises résumée en quelques pas...


Avesnes-sur-Helpe est une ville bâtie sur des plateaux où les escaliers abondent, qu'il s'agisse de grimpettes entre les maisons où de tunnels de circulation dans les remparts.


Rue des Crapauds... attention à la marche. Avesnes peut surprendre!


Pour sa restauration, le bastion de la reine à Avesnes revêt une solide armure.

Enfin en cours de restauration, le bastion de la reine d'Avesnes retrouve la couleur des pierres originales.


Avesnes-sur-Helpe où l'empreinte de Vauban est partout présente.


Les casernes de Vauban qui couronnent le plateau Chermerault d'Avesnes-sur-Helpe attendent de s'animer d'une nouvelle vie...


De l'autre côté, d'autres paysages hennuyers...


Des haies de bocage pour frontières dans l'Avesnois...

vendredi 23 février 2007

Gros coup de boule, gros coup de coeur

Gros coup de boule (et contre-rotatif même) à ce saltimbanque - puisqu'il se définit comme tel - de Michel Fugain... Ce zozo passe en direct demain samedi sur France Bleu Nord pour présenter son nouvel album. Mais que vient-il faire chez nous quand dans un "frequenstar" qui lui était consacré sur M6 il y a quelques années et multirediffusé depuis il disait "Le sud, c'est la finesse, la culture, ce n'est pas les boeufs du Nord"?
Je n'ai pas oublié que l'individu n'a jamais refusé l'argent dépensé dans ses productions par les "boeufs" et je n'accepte pas qu'il vienne du coup faire sa promotion chez nous.
De grâce, Fugain, rentre chez toi, c'est la finesse,ici tu ne te sentiras pas à l'aise.

France Bleu Nord serait plus inspirée d'inviter des artistes ou prétendus tels qui respectent leur public et - à fortiori - ceux de nos régions. Personnellement, j'appelle cela du racisme ordinaire. Qu'il s'excuse ou qu'il rentre chez lui !

J'invite tous les gens du Nord à submerger le standard de France Bleu et leur boite courriel pour protester !

Coup de coeur spécial pour lequel il faut présenter des condoléances. Je me permettrai ici de reproduire l'article de ce matin en pages régionales de la Voix du Nord (édition du 23 février 2007:

"CAMBRAI Dernier hommage aujourd’hui au pilote de la BA 103 mort lundi dans un accident. – Le personnel de la base aérienne 103 de Cambrai rendra cet après-midi à 14 h 30 un dernier hommage au capitaine Denis Monier, mort lundi dans un dramatique accident d’avion au large de Bonifacio en Corse. L’homme de 35 ans, originaire du Maine-et-Loire, père d’un jeune garçon, participait à une campagne annuelle de tir à la base aérienne 126 de Solenzara en Corse. Il était commandant d’escadrille au sein de l’escadron de chasse 2/12 Picardie. Ses funérailles seront célébrées à la BA 103 de Cambrai, en présence de la ministre de la Défense, Michèle Alliot-Marie, du chef d’état-major de l’armée de l’air, le général Stéphane Abrial et du préfet de région, Daniel Canepa."

Un seul commentaire; même en temps de paix, le mêtier de pilote d'armes est est reste dangeureux malgré les systèmes de sécurité qui sont redondants... Je m'associe à mes amis spotters et fanas à la douleur de la famille et des personnels de la BA 103 René Mouchotte de Cambrai et du Picardie.

HSCT

jeudi 22 février 2007


Jouer de l'air, mirer les miroirs de l'eau, prendre le vent... La liberté en somme...


L'hiver et la marée montante rendent la plage de sable fin qui joint Dunkerque à la Panne à ses occupants naturels qui se jouent du vent et des rafales de sable...

Exhubérance des nouveaux matériaux de la fin du XIXe siècle et de l'art nouveau...



Les façades des villas malouines sont le prétexte à jouer des formes, des courbes et à la présentation d'un bestiaire sans cesse plus étonnant.

L'architecture balnéaire offre bien des possibilités aux compagnons ailés des urbains flamands.


Malo-les-Bains entre tradition et modernité...

Quand le passé resurgit des façades des villas malouines...

C'est un rendez-vous habituel qui a lieu au devant des jetées de l'avant-port. Impossible pour de tels navires d'entrer dans le port de Dunkerque sans assistance.


Une montagne d'acier à peine freinée par des abeilles commence son entrée dans le havre dunkerquois.


Pas de pause vespérale pour les usines du Dunkerquois.

Depuis la digue-promenade, personne ne peut ignorer la prégnance du souvenir des Chantiers de France dont la "cathédrale" veille sur les badauds.


La nuit tombe doucement sur Malo, dorant les toits et les façades...

Vue du ciel, la région offre des visages souvent inédits, variés et changeants... Un grand merci à M. Jean-Michel Pasquon qui nous autorise à reproduire ses clichés au fil de nos pages...


Le Grand Rullecourt, à la frontière entre Artois et Picardie...
Avec l'aimable autorisation de l'auteur, M. Jean-Michel Pasquon. Pour utilisation de son cliché, merci de prendre directement contact avec lui yakaseme@numericable.fr.


Le château du Grand Rullecourt est un poème de pierre et de verdure. Construit à la place d'un ancien château-fort de style flamand au milieu du XVIIIe siècle, il est un exemple très fin de ce style. Si les jardins sont encore à restaurer, ils abritent une essence devenue unique sous nos latitudes: l'aubépine du Mexique, très en vogue à l'époque de la construction de la belle demeure seigneuriale.
Avec l'aimable autorisation de l'auteur, M. Jean-Michel Pasquon. Pour utilisation de son cliché, merci de prendre directement contact avec lui yakaseme@numericable.fr.


Village frontière avec la Somme, Saulty est aux confins méridionaux du Pas-de-Calais et abrite deux perles: le château et un émouvant monument aux morts inauguré en 1922...
Avec l'aimable autorisation de l'auteur, M. Jean-Michel Pasquon. Pour utilisation de son cliché, merci de prendre directement contact avec lui yakaseme@numericable.fr.