samedi 29 décembre 2007

avec quelques mots...

Il est des textes que l'on aimerait avoir écrit et que l'on osera jamais servir à celles que l'on désire, pour ne pas les souiller, pour ne pas les abimer, pour leur garder une sorte de Virginité, comme "Le Nouveau Monde" de William Sheller... et qui viennent à l'esprit quand la belle est indifférente ou, pis, vous laisse espérer pour mieux partir au bras d'un autre...

Vous qui restez si bien de glace
Souffrez que mes mots dépassent
Le peu de raison que je tienne
Quand vous laissez ma peine
En disgrâce
Devant votre indifférence
Je perds un amour immense
Pour lequel j'avais au départ
Comme au jeu de hasard
Peu de chance

Long est le chemin
Qui me mène vers le nouveau monde
Aussi longue est la nuit
Qui me fait penser à vous

Même les Princes des Maisons de France
Avec leurs magnificences
N'égaleront jamais en vous
Cet orgueil qui se joue
D'insolence
Des opéras de misère
Vous feront gloire de l'enfer
Où je vais tomber à genoux
En découvrant le goût
De l'absence

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