mardi 31 octobre 2006

Bientôt dans vos librairies.


Achille Lemaître était un soldat de 2e classe du 110e Régiment d’Infanterie durant la première guerre mondiale.

Pendant cette période noire de l’histoire des hommes, il a accompli un périple de 10 000 km à travers la campagne française ; de Dunkerque à Sarlat, en passant par Verdun, la Somme et le Tardenois, il traversa plus d’une centaine de villes et villages.

Témoin direct de son époque, amateur des bonnes choses de l’existence, gravement blessé au combat, il a consigné ses impressions et ses minutieuses observations d’une France meurtrie mais vivante, sur deux petits carnets longtemps restés secrets.

Son petit-fils, Max Lemaître, auteur de riches ouvrages documentaires sur l’histoire contemporaine de Fécamp et de sa région, nous offre ce texte d’histoire familiale en lui conférant une vocation universelle. En effet, ce livre attachant, richement illustré d’une remarquable iconographie, sait donner un goût inimitable au voyage initiatique d’un individu sensible plongé au cœur d’une barbarie collective.

Ces pages, il faut donc les lire pour approcher l'épopée douloureuse de ceux qui nous ont précédé.
Dès que j'aurai le livre en mains,que je l'aurai lu, je vous livrerai mes impressions et les références complètes de cet ouvrage paru aux éditions YSEC, bien connues des historiens de la Grande Guerre.

Entretenir la flamme

Dans la VOIX DU NORD de ce matin...

Le Souvenir français, qui perpétue la mémoire à travers l’entretien et la rénovation des monuments et des tombes des victimes de la Grande Guerre, lance ces prochains jours une première nationale dans six départements, dont le Nord et le Pas-de-Calais. Des bougies seront en effet mises en vente chez les buralistes au prix de 2 E, dans le but de convier les habitants à illuminer le monument aux morts de leur commune dans la nuit du 10 au 11 novembre.Elles sont rondes, hautes de 7 cm et vous les reconnaîtrez facilement puisqu’elles seront placées dans un petit coffret aux couleurs de l’opération dont elles sont le fer de lance, les Flammes de la mémoire.
Vendues au prix de 2 E pièce, 100 000 bougies ont été distribuées au cours de ce mois d’octobre auprès des 3 600 bureaux de tabac de six départements du nord de la France (Aisne, Ardennes, Nord, Oise, Pas-de-Calais et Somme).Une initiative originale lancée par l’association nationale du Souvenir français qui, en hommage aux soldats de la Grande Guerre, et pour soutenir financièrement son action de sauvegarde des sépultures et des lieux de mémoire de la guerre 1914-1918, convie les habitants de ces six départements à illuminer le monument aux morts de leur commune les 10 et 11 novembre.
« C’est une première qui a valeur de test, car si l’opération fonctionne, elle aura vocation à être étendue à toute la France à l’occasion de la célébration des 90 ans de la fin de la Grande Guerre, en 2008 », explique le général Pierre de Percin, président général du Souvenir français, qui s’est assuré pour cela l’indispensable soutien de la Confédération nationale des buralistes, tandis qu’une campagne de communication, destinée à sensibiliser le public, sera menée dans le nord de la France du 1er au 11 novembre. Dans cette optique, des partenariats ont été signés avec les conseils régionaux et généraux, les associations départementales des maires, et les associations d’anciens combattants.
Hommage aux soldats
Mais que l’on ne s’y trompe pas. Si l’opération des Flammes de la mémoire est bien un moyen de permettre à l’association de poursuivre la restauration de monuments du souvenir, son but va bien au-delà. « Nous voulons surtout faire prendre conscience à nos concitoyens que derrière tous ces noms couchés sur les monuments aux morts, il y avait des visages, qui ont fait le sacrifice de leur vie pour notre liberté. Aller déposer une bougie au pied de ces monuments, c’est prendre le temps d’avoir une pensée pour eux. »
STÉPHANE HUBIN
Les bougies seront disponibles à la vente début novembre.

lundi 30 octobre 2006



L'hiver arrive, avec son cortège de frimas, ses nuages bas, ses pluies longues comme l'ennui. Les jours vont bientôt être de plus en plus courts, on se lévera avant le soleil, on se couchera après lui... Bref, les promenades vont être sévèremment raccourcies. Bon, on va terminer les journées dans des estaminets enfûmés à ressasser les vieilles histoires, à se raconter nos jeunesses tumultueuses et tard dans la nuit, on prendra les chemins de brigandier pour rentrer subrepticement...

maternelle...

Enfer de la Grande Guerre pour les Lillois, entre bombes, obus et restrictions des Occupants...

en passant par Gesoriacum


Petit détour par Boulogne... La dernière fois, c'était la crypte de la cathédrale qui avait attire mes pas, hier, c'était au tour de l'église elle-même de se laisser découvrir. J'aurais cru que le lieu serait plus lumineux mais c'était trop demander à une église coincée par les maisons basses corsetées par le rempart médiéval. Seule la coupole amène la lumière par ses hautes fenêtres qui émergent très haut dans le ciel...

La Révolution, excessive par nature, détruisit les traces du passé et de la pièté pour laïciser et unifier dans le culte de l'Etre Suprême. Comme à Reims où l'on brisat la Sainte-Ampoule, la vierge de Boulogne ne résista pas aux assaut des Bleus... Celle qui aujourd'hui trône dans la vieille ville a été refaite par un sculpteur libanais d'une pièce dans une branche de cèdre... Marie reste attachée au Liban...

Cadeau divin, la Vierge de Boulogne reçoit en dédicace la cathédrale de Boulogne voulue par Monseigneur Haffringues...

Au fond de l'abside, surmontant un autel romain, la Vierge de Boulogne veille sur les paroissiens qui viennent l'adorer.

Tout ce qui reste de la statue miraculeuse de Notre-Dame de Boulogne, détruite par la fureur révolutionnaire: une main-reliquaire...

Sous la coupole de la cathédrale de Boulogne, l'architecte a réinventé la lumière.

Le baroque est un art exigeant, fait d'exhuberance et de rigueur.

dimanche 29 octobre 2006

petite nouveauté : A partir de ce beau mois de novembre, vous trouverez un nouveau lien, éphémère cette fois : LE SITE DU MOIS...
Ainsi, je me permettrai pour quelques semaines de vous suggérer la visite de sites qui peuvent avoir les mêmes intérêts que nos pages...

Pour ce mois de novembre : Flandria Nostra...

Bon surf... Bon wikainde

jeux maternels

le dernier voyage...

Vers le Père son âme s'envole

mater dolorosa

extase

La frontière linguistique : état de la question

M. Pierre Leman

Depuis un siècle et demi, les historiens débattent de la frontière linguistique, principalement de son origine, de sa chronologie et de sa situation. La bibliographie est à ce sujet immense mais depuis une décennie, l’archéologie apporte des arguments nouveaux, en particulier dans le département du Nord.

Un état de la question en fut déjà présenté lors d’une séance du XIVe Congrès de l’Union internationale des Sciences historiques et préhistoriques de Liège en 2001 (Leman 2001). Depuis, les découvertes archéologiques, à Pitgam et à Roubaix, en particulier, ont apporté une documentation nouvelle.

L’ouvrage du savant belge Maurits Gysseling est le fruit d’une vaste étude des lieux-dits du Nord de la France, de la Belgique, de l’Allemagne et du Luxembourg. Un résumé commode en a été donné dans un article de la Revue du Nord de 1962. Quelles sont les thèses de l’auteur ? Les parlers germaniques ont une longue histoire, constituée de plusieurs niveaux. Le plus ancien serait composé d’éléments qu’on pourrait appeler le « vieux germanique ». S’ensuit une période spécifique due à la présence romaine à laquelle succède dès le Ve s. de notre ère, un temps de forte germanisation. Puis, peu à peu, le reflux s’est installé et - en raison de circonstances diverses - la frontière a reculé dans le département depuis une ligne Montreuil-Béthune jusqu’à la Lys, en amont d’Armentières. Au-delà, un parler germanique, au deçà, un parler roman. Mais, à la même époque, Jean Stengers, professeur à l’Université Libre de Bruxelles publie un essai intitulé La formation de la frontière linguistique en Belgique ou de la légitimité de l’hypothèse historique. On y lit en particulier que le bilan des diverses hypothèses (celle en particulier de son collègue Jan Dhondt) est trop maigre pour être crédible, en rappelant en particulier que seulement dix-huit lignes de textes entre César et Grégoire de Tours ont trait directement au sujet. Mais la critique n’est pas uniquement négative et l’auteur rappelle que le débat peut être relancé à partir de nouvelles sources, l’archéologie en particulier. Pour le département du Nord, qu’en est-il actuellement ? Au préalable, une donnée importante historiographique doit être soulignée. Les travaux de Verlinden, Dhondt, Stengers et Gysseling sont publiés au moment où l’archéologie médiévale française connaît un important retard par rapport à l’Allemagne et à l’Angleterre et ne peut être guère sollicitée. On ne connaît pas, par exemple, la céramique domestique de l’époque franque en particulier. Les méthodes de fouilles sur le terrain ne sont pas satisfaisantes et il n’est pas possible de détecter les empreintes des trous de poteaux des cabanes mérovingiennes. On ne connaissait alors que de grandes nécropoles (Bouvines, Esquermes, Avesnelles, Ferrière, Locquignol, etc…) mais jamais les habitats correspondants. A croire que nos ancêtres avaient vécu dans des sarcophages ! Depuis quarante ans, les progrès ont été acquis et l’archéologie a maintenant droit au chapitre. Les hypothèses selon lesquelles un limes belgicus, ligne de fortins romains établis au IVe s. de notre ère aurait servi de fondement à une frontière linguistique sont à présent abandonnées, de même que celle relative à une forêt charbonnière implantée d’est en ouest jusqu’au nord de Liège. Notre collègue lorrain, Alain Simmer, en se fondant sur l’analyse très fine de la répartition des cimetières mérovingiens des VI et VIIe s. (en rangée, avec ou sans sarcophage), a montré que les gisements les plus denses se trouvaient bien en deçà de la frontière linguistique. De même, dans le département du Nord, le secteur le plus riche en lieux-dits d’origine germanique est précisément le plus pauvre en sites mérovingiens. Il faut donc se résoudre à abandonner la date traditionnelle de 406, date de l’arrivée de plusieurs peuples venus de Germanie et aborder franchement l’idée d’un flux beaucoup plus ancien. On notera, en outre, une autre avancée de l’archéologie, celle des « marqueurs » des peuples conquérants (bijoux, armes, et mêmes caractères anthropologiques). Reportés sur une carte, leur répartition correspond bien aux principaux axes de pénétration relevés dans les textes (citons à ce sujet l’exemple des Francs bien repérés de cette sorte en Thuringie par les archéologues du musée de Weimar). Ainsi, Patrick Perrin a pu retracer l’avancée des Francs dans le Nord de la Gaule au Ve s. selon un axe situé bien à l’est des zones aux parlers germaniques (Direction Tournai – Cambrai - Soissons). Deux chercheurs belges, Danny Lamarcq et Marc Rogge proposent ainsi une installation germanique dès le IIIe s. de notre ère, militaire avec implantations de garnisons de soldats d’origine germanique, rurale avec la mise en culture de terres pauvres par de nouveaux immigrants.

Ces dernières années, les archéologues ont mis au jour des tessons de céramiques à Pitgam, à Roubaix ensuite, dont la facture, les décors relèvent d’une évolution plus lente par rapport aux échantillons découverts au sud de Lille, à Seclin en particulier et qui sont à rapprocher des productions bataves de Zélande. Nous aurions donc ici une trace ténue d’une frontière - disons une marche - de civilisation est-ouest qui correspond au tracé de la frontière linguistique.

Nos collègues suisses, lorrains, et bretons ont également identifié de leur côté des différences matérielles de part et d’autre d’une frontière linguistique. Le recours constant aux textes, la multiplication des fouilles archéologiques de plus en plus précises renouvellent l’étude de la frontière linguistique, avec des avancées timides certes, mais qu’il convient de faire connaître. Des incursions des Cimbres et des Teutons du IIe s. av. J.-C. jusqu’aux incursions normandes du IXe s., l’imprégnation germanique des terres septentrionales s’est faite lentement avec le long répit de l’époque romaine et les moments forts du Ve s. Cette frontière n’avait pas le caractère tranché qui caractérise notre époque : les franges étaient floues chez des peuples souvent bilingues. Ainsi, près de Cysoing, sur le plateau où a lieu la bataille de Bouvines, la dénomination de la rivière principale, la Marque, relève d’un répertoire germanique tandis que son petit affluent, le Gland, trahit une référence celte. Chez les Nerviens, à Bavay, une inscription découverte récemment livre un nom de notable local d’origine germanique. Oeuvre très lente des siècles, marche ethnographique et linguistique à l’époque romaine, cette frontière a quand même un tracé à peu près régulier, qui ne tient compte ni des reliefs ni des cours d’eau. On se contentera, pour l’instant des propositions du professeur Lucien Musset selon lesquelles les premières vagues d’envahisseurs germaniques sont restées parallèles au Rhin et au Danube, comme l’atteste leur tracé, de la mer du Nord aux confins du pays magyar.

communication faite à la Commission Historique du Département du Nord

Dans l'édition régionale de la Voix du Nord, on peut lire ce matin

"Dans la région, depuis le début de l’année, quatorze communes ont déjà vu leur patrimoine entamé.

> Mi-avril : à Erquinghem-le-Sec (près de Lille), la cloche Marie Védastine disparaît de son abri de verre devant l’église.
> 30 avril : à Carnin, près de Seclin, une représentation du Christ est dérobée au calvaire.
> 2 mai : à Loos, près de Lille, la statue du bon Dieu noir est volée.
> 3 mai : à Ennevelin (métropole lilloise), trois tableaux et une statue de l’église Saint-Quentin s’envolent.
> 6 mai : à Genech (Pévèle), le Christ sur sa croix, des candélabres en bronze doré et quatre statuettes en bois disparaissent.
> 28 mai : à Verchin (près de Fruges), une moulure de la chaire, en orme, et une superbe colombe en bois du XVIIe se volatilisent.
> 12 juin : à Noyelle-Vion, près d’Avesnes-le-Comte, un tableau est volé.
> 30 juillet : à Solre-le-Château (Avesnois), l’église perd un peu de son âme et deux toiles, des XVIIe et XVIIIe siècles.
> 3 août : à Douriez, près de Montreuil-sur-Mer, dix statues sont volées.
> 23 septembre : à Saudemont (Arrageois), les copies des deux anges s’envolent ainsi que le christ en bois.
> Autour du 24 septembre : à Givenchy-le-Noble, trois statues en bois, un chandelier, des vases et une croix d’autel disparaissent.
> 28 septembre : à Le Souich (Ternois), trois statues en moins.
> 29 septembre : à Hénu (Artois), quatre chandeliers et deux statuettes disparaissent.
> 16 octobre : à Izel-les-Hameaux, six statuettes en bois sont dérobées."

Voilà bien le scandale de nos lieux de culte et d'histoire que certains pillent sans vergogne car l'on manque de moyens pour les protéger...

Lille aux mains des coalisés


Lille, 1709... Après des semaines d'harassants combats, au terme d'un siège défendu par Boufflers avec maëstria, le Prince Eugène de Savoie fit exécuter un plan des plus fidèles de la Reine des Citadelles, qui lui résistat tant et si bien que sa victoire sur la France fut grandement retardée..

YPRA


XVIe siècle... Ypres et ses tours, ses beffrois, ville souvent prise d'assaut, telle qu'elle se présentait aux voyageurs et marchands, corsetées de remparts de belles briques, ceinte d'une large douve.
copyright : voir la gravure...


Au cours de mes pérégrinations nocturnes, quand le vent souffle dans les branches, que la belle Sélène cherche à se cacher derrière les nuages, que seuls les chats en maraude tiennent compagnie, que n'aurais-je aimé rencontré un tel succube... Assurément, la nuit aurait été moins solitaire... et parfois moins longue...

vendredi 27 octobre 2006


Quelques jours à réserver sur les agendas pour continuer de suivre les pérégrinations de l'ami Jean-Luc...

jeudi 26 octobre 2006

Encore un coup des lécheurs de plumes...



Souvenez vous, il y a quelques années, les Pénelècres ont remporté un immense succès avec les "Paroles de Dunkerquois"... Saveur du parler de la ville portuaire qui se perd, hormis... l'accent.
Après le livre, après le CD, voilà qu'ils récidivent avec un deuxième tome en souscription.
Profitez-en, ça va encore partir comme des harengs au pied du beffroi par un jour de bande... Pour être sur d'en avoir au moins un exemplaire, un clic sur le bon de souscription et une fois rempli et dûment accompagné du bout de papier qui vaut de l'argent, on le glisse dans l'enveloppe pour après trépigner d'impatience devant le facteur qui ne de dépose en ce moment que des factures... Allez, à vos chéquiers, à vos stylos, c'est rien que du bon, le 'ti Jesus en culotte de velou'...
Un zot'che à tous et à noste queer.


mardi 24 octobre 2006



Splendide chapelle du Fort du Réduit qui abrite encore aujourd'hui l'Armée de Terre à Lille...



Il gisait sur la plage depuis 1940, haché par les bombes allemandes, visité sans cesse par les troupes du Reich, fières d'avoir soumis une France détestée depuis le Traité de Versailles et rappella de longues années aux Dunkerquois la faillite de la Campagne de France.



Avis aux amateurs éclairés, un rendez-vous à ne pas manquer: colloque de la cuef le samedi 28 octobre (programme plus haut). pour mémoire, la cuef a été fondée entre autres par la faculté catholique de Lille et la KULAK de Courtrai.
Peut-être nous y verrons-nous...

vendredi 20 octobre 2006



Sta viator... Dans les entrailles de la terre, sous la cathédrale de Boulogne-sur-mer, dans le secret de la crypte, lieu ignoré des touristes où l'on peut voir à loisir les anciennes statues de l'église la plus haute de Boulogne, un tombeau ramène aux heures de gloire des chevaliers aux Croisades: sous ces colonnes de marbre git la dépouille de Godefroy de Bouillon, celui qui refusa le titre de Roi de Jérusalem pour celui, plus humble, d'Avoué du Saint-Sépulcre.


Au plus profond de la crypte de la cathédrale de Boulogne, le regard sévère de Saint-Luc toise le visiteur.


Charme désuet des fêtes des moissons où l'on veut faire revivre un passé qui n'est pas, tout compte fait, si lointain...

Revenir aux gestes du passé...


Les belles rousses flamandes ne s'alarment pas outre-mesure des badauds qui passent et parfois les caressent.



On a finalement dépendu le houblon, il est temps de le préparer pour les brasseurs.


Le clocher de Saint-Jans-Cappel émerge fièrement des blés.


Petit matin, les Moëres près d'Hondschoote s'habillent de brume...


Vision terrible d'une piété doloriste qui tranche avec le message d'amour des Evangiles, la foi en Flandre, à Wilskerke comme ailleurs, est fortement teintée de l'extrêmisme du baroque espagnol.

A Sijnt-Pieterskappelle, le maître des clés du royaume céleste attend les fidèles et veille sur la petite paroisse.


Petite pause sur une route des Flandres belges, histoire de voir le soleil briller de ses derniers feux...


Début septembre, l'hiver s'était invité sur la côte pour quelques jours, juste histoire de gâcher un peu le passage du Belem. Direction le Frecynet 1 pour monter à bord. Une fois franchie l'échelle de coupée, le regard se porte sur une forêt de mats, de drisses et de bouts. On sent un peu la houle qui frappe la coque... Soleil caché dans un ciel gris amiral. C'est de circonstance. Alors pour ceux qui n'auraient pas vu passer le navire le plus célèbre de la France des vieux gréements, voici un modeste florilège de clichés...
Bienvenu à bord et bonne visite...

mercredi 18 octobre 2006

La nuit, rien n'arrête le travail au port. Le monde s'invite dans les darses de Dunkerque...

Quand vient la nuit, la promenade balnéaire prend d'autres couleurs, un autre visage.